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Grande culture
« Le maïs valorise l’eau »

Stigmatisé par le débat sur l’irrigation, le maïs a la réputation d’être une plante très gourmande en eau. Pas vraiment, au vu de la biomasse qu’il produit. Et de moins en moins, grâce aux progrès de la sélection variétale et aux techniques d’optimisation de l’irrigation.

Sur sa station du Magneraud (17), Arvalis a enregistré une moyenne de 3,3 quintaux/ha de gain de rendement pour 10 mm d’eau apportée sur les maïs depuis 14 ans, avec un delta de 2,3 à 4,5 q/ha.
© Gabriel Omnès

Meilleur ennemi des opposants à l’irrigation, le maïs traîne une mauvaise réputation de gouffre hydrique. L’image de sa végétation luxuriante sous les canons des enrouleurs, au cœur de l’été, ne l’aide certes pas. La céréale la plus cultivée dans le monde mérite-t-elle ce procès ? « Oui et non, répond Jean-Louis Moynier, ingénieur à la station Arvalis du Magneraud, à Saint-Pierre-d’Amilly (17). Le maïs est une plante moins gourmande en eau que la moyenne des autres céréales mais, comme toute culture estivale, sa consommation se concentre en période d’étiage ».

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