Parthenaises
Les vêlages d’été, une bonne idée ?
Parthenaises
Depuis une dizaine d’années, le Gaec Bodin concentre une partie de ses vêlages en été. Un choix qui lui permet de répondre à la demande des marchés sur cette période creuse. Néanmoins, cette solution technique n’est pas possible pour tous.

L’exploitation de Saint-Sauveur-de-Givre-en-mai est dans la famille Bodin depuis plus d’un siècle. Nicolas et Frédéric ont succédé à leur père, Bernard. Et la relève se prépare avec Justine, la fille de Nicolas, et Noah, le fils de Frédéric, tous réunis autour de Philothéos, le taureau vainqueur au Sommet de l’élevage.
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Carole Lumineau
Au Gaec Bodin, le cœur de l’été est synonyme de coup de bourre, à la fois dans les champs et dans les bâtiments. Depuis une dizaine d’années, Frédéric et Nicolas Bodin, les deux associés du Gaec éponyme, qui s’inscrivent dans la tradition familiale longue de plus d’un siècle à Saint-Sauveur-de-Givre-en-Mai, ont fait le choix de concentrer une grosse partie de leurs vêlages (160 sur les 255 annuels) entre mi-juin et mi-août. Un choix technique peu répandu, dans le département comme ailleurs. « Tout est parti d’une demande de notre marchand d’animaux, Gilles Guilbard, qui avait du mal à trouver des taurillons en cette période creuse de l’année, retrace Nicolas Bodin. On a avancé les vêlages de deux mois pour répondre à ses besoins ».