Aller au contenu principal

Syndicat Limousine 79 : Des concours pour lutter contre la morosité

Malgré un prix de la viande élevé, les charges font peser trop d’incertitudes sur les éleveurs de Limousines. L’AG, jeudi 23 mars, était l’occasion de faire le point sur les concours à venir mais aussi sur la technologie Pheno 3D, qui vise à révolutionner la collecte de données. 

© syndicat limousin 79

Alors que le prix des Limousines oscille entre 5,30 et 5,90 € le kgc, le compte n’y est toujours pas pour les éleveurs de Limousines du département, réunis en assemblée générale jeudi 23 mars à Parthenay. « Même si on observe des variations à la baisse pour le prix des céréales, elles ne sont pas encore répercutées sur le prix des aliments pour les animaux », déplore Bruno Valadeau, le président du syndicat. Dans ce contexte « plutôt morose », l’éleveur bressuirais mise sur les concours pour redonner le sourire aux 18 adhérents.

Quatre d’entre eux vont se rendre au concours inter-départemental de Chabanais, les 7 et 8 avril. Si le syndicat va faire l’impasse cette année sur Lezay, les forces vont être concentrées sur septembre avec l’inter-départemental de Civray puis le départemental à Parthenay pour le Festival de l’élevage et de la gastronomie, où une petite cinquantaine d’animaux sont espérés. Certains pourraient même se laisser tenter par le national de Cournon, début octobre.

Moderniser la collecte de données
 

L’AG a également permis de présenter le projet Phéno 3D, qui vise à moderniser la collecte des données en élevage. Le programme est encore en phase de recherche. Un prototype de portique équipé de dix caméras, qui va donner une image de l’animal en 3D, est bien avancé et les équipes d’Eliance et de l’Institut de l’élevage ont commencé la collecte de données sur le terrain pour construire des bases de données. « Il faut maintenant pouvoir transcrire les photos prises en une note morphologique », présente Vincent Poupin, le directeur de Bovins croissance Sèvres Vendée. Néanmoins, le remplacement des camions bascule pour la pesée et des pointeurs ne sont pas pour tout de suite, le déploiement sur le terrain n’est pas attendu avant 2025.

L’après-midi, les adhérents se sont rendus sur l’exploitation de Thierry et Killian Giraud, ce dernier étant juste installé depuis le début de l’année à Fénery. Dans cette optique, le cheptel passera d’une soixantaine de vêlages actuellement à une centaine d’ici 2-3 ans. Durant cette journée, le syndicat a aussi rendu hommage à Serge Bernier, son secrétaire depuis 1999 et qui a fait valoir ses droits à la retraite.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

La petite dernière de chez New Holland, la CR 11 a été présentée, jeudi 27 juin, à Essouvert.
La CR 11 en démonstration

Les Établissements Chambon ont invité 200 clients, à venir voir la toute dernière moissonneuse batteuse de New Holland, la…

Thomas (à droite) a passé du temps avant le parrainage avec les deux frères Mimault pour prendre la relève de François.
À L'Absie, le temps a œuvré pour nouer la relation cédant-futur installé

Au Gaec La Jolinière, un nouveau duo d'associés a vu le jour depuis le 1er mai : Thomas Moigner a rejoint Christophe…

La moissonneuse de l'ETA Poussard, de Villiers-en-Plaine, dans une "belle" parcelle d'orge à 65 q/ha.
Moissons en Deux-Sèvres : petite récolte en vue

Les premiers hectares battus en Deux-Sèvres en orge et en colza montrent des rendements hétérogènes, à tendance basse, et une…

D'immenses chapiteaux jalonnent la vallée derrière la mairie de Saint-Martin.
Village de l'eau : méli-mélo de luttes sous chapiteaux

Le Village de l'eau a pris ses quartiers à Saint-Martin-lès-Melle le 16 juillet. Il rassemble des militants de luttes diverses…

Le système de coupe tronçonneuse est une pince Vosch 2000 force 52 KN guide de 80 cm.
Du nouveau à la Cuma du Bocage

Plus de prestations grâce à de nouveaux matériels : 300 000 € ont été investis par cette Cuma des environs de Bressuire.

Les premières collectes françaises de blé tendre montrent des rendements inférieurs de 11 % à la moyenne décennale.
Pas assez de blé pour les agriculteurs

Le blé tendre ne fait pas exception à la mauvaise année céréalière, avec une estimation de rendement moyen à 64 q/ha.

Publicité