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Elevage info du 28 janvier 2022

© agriculture.gouv.fr

Petit traité de bousologie (suite de l’Elevage info du 3  décembre)

Observer les bouses est un bon moyen de demander aux vaches ce qu’elles pensent de leur ration, de détecter les problèmes métaboliques et d’ajuster la ration ou son mode de distribution. Cependant, un même signe peut avoir plusieurs origines, ce qui rend l’interprétation un peu délicate.

Si les bouses sont sombres, plusieurs explications sont possibles, selon le fourrage dominant dans la ration de base. Dans un régime à base d’ensilage de maïs majoritaire, des bouses sombres signifient en général qu’il y a un excès d’azote soluble dans la ration. Cet excès est lié soit à un apport trop important dans la ration, soit à un déficit d’énergie qui empêche les bactéries d’utiliser l’azote soluble disponible. Ce constat est à confirmer par le taux d’urée ou par la présence de cristaux jaunes au coin de l’œil.

Dans un régime à base d’herbe (foin et ensilage), des bouses sombres sont plutôt liées à un excès de sucre rapidement fermentescible, qui peut provenir d’un excès d’apport de ration ou d’un déficit d’azote soluble. Des symptômes d’acidose peuvent également le confirmer. Certains aliments comme la luzerne, la mélasse ou le trèfle peuvent aussi colorer les bouses sans qu’il y ait une perturbation métabolique associée.

Si les bouses ont une couleur jaune, en régime à dominante ensilage de maïs, cela vient plutôt d’un déficit en azote soluble et/ou d’un excès d’amidon qui entraîne la présence de pigments du grain de maïs en grande quantité dans les bouses. En régime à dominante herbe, c’est le signe d’un excès d’azote soluble et/ou d’un déficit en énergie fermentescible, à confirmer aussi par le taux d’urée dans le lait et la présence de cristaux jaunes au coin de l’œil.

 

Le Cap’2ER en filière caprine

Déjà utilisé dans les filières bovines, le Cap’2ER se développe en filière caprine. Il s’agit d’un outil d’évaluation de l’impact environnemental des exploitations de ruminants en utilisant l’analyse du cycle de vie (ACV). Cette méthode recense et quantifie, tout au long de la vie des produits, les flux physiques de matière et d’énergie associés aux activités humaines. Elle en évalue les impacts potentiels puis interprète les résultats obtenus en fonction de ses objectifs initiaux, selon la définition de l’Ademe. Le périmètre pris en compte par l’outil est la partie amont de la filière, « du berceau au portail de la ferme », soit 90 % de l’impact environnemental total.

Deux niveaux de l’outil sont disponibles en filière caprine. Le niveau 1 peut être réalisé avec un conseiller formé ou en autonomie sur le site Cap’2ER. Pour ce niveau, 37 données sur le troupeau, les surfaces ou encore l’alimentation sont nécessaires pour lancer le calcul et obtenir ses résultats en se situant par rapport à des références nationales. Cet autodiagnostic peut être réalisé en 30 minutes et est nécessaire dans le code mutuel. Le niveau 2, opérationnel depuis fin 2021, permet une analyse plus approfondie des impacts environnementaux. On identifie les marges de progrès pour construire des plans d’action avec l’aide d’un conseiller. Une journée est nécessaire entre la collecte des informations et la restitution des résultats. Pour réaliser un diagnostic Cap’2ER, n’hésitez pas à vous tourner vers vos conseillers caprins.

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