Aller au contenu principal

Viande bovine : le projet de la FNB pour la contractualisation

Quelques semaines avant l’application de la contractualisation obligatoire en bovins viande, la FNB a envoyé un modèle simple de contrat à son réseau. 

© Adobe stock

Alors que la contractualisation deviendra obligatoire pour certaines catégories de bovins viande au 1er janvier 2022, la FNB (éleveurs de bovins viande, Fnsea) a finalisé un modèle de contrat, qu’elle a envoyé à son réseau le 25 novembre. Le document, qu’Agra Presse a pu consulter, comporte la mention – instaurée par la loi Egalim 2 – d’un tunnel de prix, ainsi qu’une détermination du prix à partir des trois types d’indicateurs prévus par l’article L631-24 du Code rural (coûts de production, marché, et qualité/cahier des charges).

D’une durée minimale de trois ans conformément à la loi Egalim 2, ces contrats définissent une quantité d’animaux à fournir, des périodes de livraison et des critères de qualité (race, catégorie, âge, poids, conformation). Le contrat-type mentionne aussi un pourcentage du « volume annuel de têtes de bovins pouvant être livrées en plus ou en moins » par rapport aux objectifs.

 

«  Offre relativement simple  »
 

« Le travail va maintenant arriver sur le terrain », a résumé le vice-président de la FNB, Emmanuel Bernard, lors d’une table ronde organisée par la Fdsea du Maine-et-Loire le 26 novembre. Invitant les sections départementales de la FNB à « s’en saisir », Il s’est employé à relativiser la complexité du système pour les éleveurs, qui pourront proposer une « offre relativement simple ». Les producteurs sont invités à se baser sur « les catégories, les poids qu’ils ont l’habitude de faire ». « Quand on regarde le rythme des ventes d’une exploitation, il n’y a pas tant de variations que ça », estime cet éleveur nivernais.

Au 1er janvier 2022, la contractualisation deviendra obligatoire entre les éleveurs et leurs premiers acheteurs pour les jeunes bovins, génisses et vaches de races à viande. Ces contrats devront reposer sur les indicateurs interprofessionnels de coût de production, dont la publication est aujourd’hui bloquée par les distributeurs. Une position qui « reflète un état d’esprit de résistance », mais qui « ne change rien au déploiement », a estimé Emmanuel Bernard.

« Dès qu’elle le pourra, la FNB demandera à l’Idele de publier ces indicateurs », a-t-il ajouté. Si l’interprofession ne publie pas les indicateurs au plus tard quatre mois après la promulgation de la loi Egalim 2 (entrée en vigueur le 18 octobre), il revient aux instituts techniques de le faire « dans les deux mois suivant la réception d’une telle demande formulée par un membre de l’organisation interprofessionnelle », d’après le Code rural. 

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

L'atelier des 6 Vallées réunit des producteurs de la Vienne et des Deux-Sèvres.
L'Atelier des Vallées prend forme
L'atelier collectif de découpe et de transformation de produits locaux des Vallées devrait voir le jour début 2026 à Coulombiers…
Les membres du syndicat de la race Limousine des Deux-Sèvres ont acté une présidence partagée entre Bruno Valadeau et Killian Girault.
Deux présidents pour la Limousine

La présidence du syndicat deux-sévrien de la Limousine est désormais partagée entre Bruno Valadeau et Killian Girault, un…

Baptiste Conreaux amène les commandes de fruits, légumes, jus et œufs à la porte de ses clients.
Des produits locaux livrés à domicile

Si la demande de livraison de fruits et légumes locaux était forte pendant la crise sanitaire, elle s'est bien estompée ces…

Laurette Didière vient de créer son agence Charentes In Flow.
Découverte touristique sur-mesure des Charentes
Laurette Didière créé une agence de tourisme réceptive : Charentes In Flow.
La Chambre d'agriculture de Charente (représentée par son président Christian Daniau) a porté le dossier pour tout le Poitou-Charentes. Aux manettes : le service Environnement, dirigé par Audrey Triniol.
La MAEC zone intermédiaire financée en intégralité
Tous les agriculteurs éligibles à la mesure agro-environnementale et climatique "zone intermédiaire en Poitou-Charentes", qui en…
Guillaume Roux et Cassandra Bœuf veillent sur leurs escargots.
Nouveaux anges gardiens pour les cagouilles
Cassandra Bœuf et Guillaume Roux ont repris la Cagouille charentaise, à Mons. L'exploitation hélicicole va déménager dans les…
Publicité