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Une page se tourne pour VSO avec la création d’Ovicap

Lors de son assemblée générale, Vendée Sèvres Ovins (VSO) a annoncé la création du pôle petits ruminants Ovicap qui réunit les éleveurs d’ovins viande, de brebis laitières et de caprins de la coopérative Cavac. L’objectif est de dynamiser davantage ces trois filières porteuses d’avenir.

© La vendée agricole

C’est non sans une pointe d’émotion que la présidente du groupement Vendée Sèvres Ovins (VSO) Marinette Bobineau a annoncé la naissance d’Ovicap. « VSO écrit aujourd’hui une nouvelle page de son histoire et se tourne vers son avenir. On change de lieu, on change de nom, on devient plus grand ».

L’histoire a démarré il y a plus de vingt ans au sein de la Cavac par la création du groupement ovin (GPOV) qui a particulièrement contribué au développement de l’agneau Label rouge. Par la suite, VSO est né du rapprochement du GPOV avec la branche ovine de la coopérative Geo. Cette union, qui se transformera en fusion en 2014, a permis d’assurer la pérennité de l’élevage d’ovins viande sur le territoire.

En 2018, une filière brebis laitière a vu le jour, elle rassemble aujourd’hui huit éleveurs et d’autres projets d’installation sont prévus en 2022. Quant à la filière caprine, la coopérative apporte son expertise en matière de nutrition animale. Par ailleurs, elle collecte depuis peu des chevreaux et des chèvres de réforme.
 

Cap vers l’avenir
 

Pour Steven Bretaud, le responsable des pôles ovin et caprin, Ovicap va jouer un rôle fédérateur, à la fois pour les éleveurs et les équipes. Le déménagement des locaux permet de rassembler les salariés sur un même site dédié aux petits ruminants. « Cette émulation va nous permettre de développer un conseil technique encore plus pointu pour chacune des productions ».

Le nouveau collectif a aussi l’ambition d’attirer de nouveaux éleveurs, quelles que soient les filières. « Les petits ruminants offrent de réelles opportunités de développement dans un contexte de prix intéressants. Les trois filières sont porteuses et en phase avec les attentes sociétales (pâturage ; valorisation des surfaces ; féminisation du métier). « À nous de convaincre les candidats avec un plan d’installation attractif », conclut Steven Bretaud. 

 

 

Une année favorable pour la filière ovins viande
Bien que l’année soit atypique, la filière ovins viande tire son épingle du jeu, avec des cours dopés par la demande de viande issue du troupeau français. Les prix des agneaux Label rouge se sont maintenus jusqu’en mai 2021 pour atteindre des valorisations dépassant les 8 € / kg en base U. Dans le même temps, les matières premières se sont envolées ainsi que tous les intrants, rendant la tâche plus compliquée pour sécuriser le revenu des éleveurs. Ainsi, le nombre d’agneaux commercialisés sous le Label rouge augmente du fait d’une conversion du standard vers le Label et des prix attractifs « Encore faut-il produire le bon agneau au bon moment, a tenu à rappeler Marinette Bobineau, présidente du groupement. L’étalement des sorties reste la clé pour optimiser la valorisation des agneaux ».
Si les cours sont au beau fixe, le groupement enregistre toutefois une baisse globale du nombre d’agneaux commercialisés en 2020-2021 (22 942 agneaux soit – 5 %). C’est une tendance de fond observée depuis dix ans et l’érosion continue. La structure rassemble aujourd’hui 102 éleveurs d’ovins viande représentant un cheptel total de 27 000 brebis. Pour inverser la tendance, Ovicap met en place un plan ambitieux, notamment au travers des aides à la création et à l’augmentation de cheptels. Ce dispositif s’ajoutera à la nouvelle « Dotation élevage » créée par coopérative Cavac à compter du 1er janvier 2022
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