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Prévention
Récolte et stockage : la check-list anti incendie

La pluie a mis les moissons 2021 en pause. Avant qu’elles ne reprennent, quelques rappels s’imposent pour éviter de grossir les statistiques des feux d’espaces naturels, qui se sont élevés à 320 l’année dernière en Deux-Sèvres.

L’extincteur est un minimum pour se prémunir du risque incendie lors des récoltes. On peut prévoir une tonne à eau en bord de champ pour plus de sécurité.
© Agricom' France

Chaleur et moissons favorisent les départs de feux, aussi est-il important de veiller à quelques précautions à cette période de l’année. Parmi celles-ci figure en premier lieu l’entretien des engins, moissonneuses et roundballer, de façon quotidienne : enlever le menues-paille derrière les carters, dépoussiérer autour des éléments chauds (moteurs, pots d’échappement) et électriques, surveiller les roulements…

« Nous avons déploré 40 feux d’engins agricoles en 2020, indique le commandant Aurélien Dumas, du Sdis 79. L’idéal est, quand la logistique le permet, de prévoir les chantiers aux heures moins chaudes de la journée. On peut aussi activer les coupes batteries des machines, de façon à éviter les courants de fuite ».

Tonne à eau et déchaumage

Depuis trois, quatre ans, à la suite de gros incendies, le commandant Dumas a vu certaines pratiques de prévention se diffuser chez les agriculteurs. Des réflexes qui vont dans le bon sens : « la mise à disposition sur la parcelle de chantier d’une tonne à eau ou d’un déchaumeur permet de faire la part du feu, c’est-à-dire d’en limiter la propagation avant même l’arrivée des secours. On peut même détourer la parcelle sur quelques mètres en prévention ». Prévoir un extincteur de minimum 6kg est aussi indispensable, car il fait la différence dès qu’un échauffement est constaté, ou que des étincelles sont provoquées par un choc machine/pierre.

Retrouvez tous la liste de ces conseils sur le site de la chambre d'agriculture des Deux-Sèvres.

Isoler les fourrages et paillers

Le Sdis 79 recommande de positionner les paillers à au moins 30 m de tout bâtiment - d’habitation ou professionnel -, mais aussi des routes, bois, ou voie ferrée. « 30 m, ça limite déjà l’extension du feu par les brindilles embrasées », note le gradé.

Le lieu de stationnement des engins a aussi son importance : il faut que ce soit loin des fourrages, de la paille et du carburant. Séparer permet d’éviter de tout perdre en cas d’incendie, notamment criminel. Si ce n’est pas possible, il faut essayer de faire place nette entre les engins et le fourrage sur une distance de 4 à 10 m.

 

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