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Porcs : les promesses de l’aval pour soutenir l’origine France

Fleury Michon a annoncé le premier sa volonté d’accroître ses approvisionnements en viande française. D’autres annonces sont attendues.

© Reussir

Dès le lendemain de l’annonce d’un « plan de sauvegarde » pour la filière porcine, le charcutier Fleury Michon a fait part de sa volonté d’« augmenter le plus rapidement possible sa part d’approvisionnement en viande de porc française pour atteindre jusqu’à environ deux tiers de ses achats ». Une mesure appliquée « tant que les cours resteront à des niveaux insuffisants », peut-on lire dans son communiqué, alors que les éleveurs subissent un effet de ciseaux entre la flambée de l’alimentation animale et des prix faibles. Le groupe vendéen compte, « dans un premier temps », passer en 100 % origine France pour sa gamme de rôtis.

Un gage donné aux éleveurs

Par ailleurs, le deuxième acteur français du jambon s’engage à continuer de respecter la loi Egalim. Un gage de bonne volonté donné en direction des éleveurs. Réagissant au déblocage des aides d’urgence, la FNP (éleveurs de porcs, Fnsea) lançait dans un communiqué le 31 janvier : « L’État a pris sa responsabilité, aux organisations de producteurs, GMS et industriels, désormais au pied du mur, de prendre les leurs » ! Dans un contexte de négociations commerciales tendues, plusieurs actions syndicales menées par des Fdsea ont ciblé des grandes surfaces.

De son côté, Intermarché a rapidement emboîté le pas à Fleury Michon, en promettant le 2 février de « développer l’assortiment des références VPF » (Viande de porc français) du groupe vendéen. Tout en promettant le même traitement de faveur aux « autres industriels qui s’engageront sur la voie du VPF », d’après un communiqué.

Vincent Bronsard, le président d’Intermarché et de Netto, appelle à « faire jouer la mécanique de l’offre et de la demande en viande de porc française, en accroissant la demande pour faire remonter les cours ». Et de rappeler qu’Agromousquetaires, le pôle agroalimentaire des deux enseignes, « s’approvisionne depuis 2015 exclusivement en viande de porc française ».

Un renforcement des viandes françaises

D’après la Fict (charcutiers industriels), d’autres annonces seraient à venir : « Plusieurs entreprises se sont déjà engagées à chiffrer de manière rapide et précise ces engagements », affirme le syndicat dans un communiqué le 2 février. Ses membres s’y engagent collectivement à renforcer « significativement leurs approvisionnements en viandes issues de porcs français ». Selon la Fict, environ 85 % des approvisionnements des industriels de la charcuterie viennent des élevages français.

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