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Portes ouvertes
Plus de 2 500 visiteurs à la ferme de la Bazinière

Exploitation laitière réputée pour sa production de produits laitiers, la Ferme de la Bazinière a ouvert ses portes au public les 17 et 18 septembre. Marché fermier, atelier tommes et séchoir en grange ont attiré la foule.

À la faveur d’un week-end ensoleillé, les visiteurs ont emprunté les allées de la ferme de la Bazinière, parée de fanions. Après l’annulation des portes ouvertes en 2020, les trois associés et neuf salariés de l’exploitation de Saint-Maixent-de-Beugné ont renoué avec le public. « Nous sommes fatigués, mais heureux », témoigne Thierry Chauveau, l’un des associés, au lendemain de l’événement, qui a attiré entre 2 500 et 3 000 visiteurs sur les deux jours. « Communiquer sur nos produits et nous faire connaître est important. Ces portes ouvertes donnent une belle image de l’agriculture », sourit-il.

Centré sur le bien-manger, des hommes comme des animaux, le parcours commençait par le séchoir en grange, en fonctionnement depuis trois ans. « Nous avons voulu communiquer sur le séchoir, qui représente bien notre démarche d’axer l’alimentation des vaches sur le pâturage et l’herbe. C’est aussi ce qui fait l’intérêt nutritionnel de nos produits », souligne Thierry.

Sur leur exploitation certifiée HVE 3 et Bleu Blanc Cœur, les éleveurs ont tenu à mettre à l’honneur les produits locaux de qualité. Un marché fermier, dans la cour de ferme, rassemblait de nombreux producteurs deux-sévriens comme la Brasserie du marais poitevin avec sa Tête de mule, le miel Girard, les pains de la boulangerie Confidence gourmande à Échiré, et différents producteurs du réseau Résalis, de l’enseigne Plaisirs Fermiers et de la gamme Bleu Blanc Cœur.

« Les vaches à la traite quand elles veulent »

Informés par l’un des 8 000 flyers distribués avec les pots de yaourt, les consommateurs sont venus parfois de loin visiter la ferme : Bordeaux, La Rochelle, Poitiers… En quittant le séchoir en grange, les visiteurs prenaient la direction de la stabulation. Dès l’entrée de la ferme, un panneau les avertissait d’éviter les mouvements brusques près des animaux et de surveiller les enfants…

Les Montbéliardes et Prim’holsteins, habituées à être admirées, n’ont pas tiqué face aux visiteurs. Même quand une petite fille a

crié « Oh ! une grosse vache », elles sont restées imperturbables. La file d’attente n’a pas tari devant le robot de traite. Un salarié de la ferme expliquait son fonctionnement aux visiteurs, qui pouvaient assister à toute l’opération derrière une cloison vitrée. « Je ne savais pas que les vaches pouvaient se faire traire quand elles le veulent », s’est étonné une visiteuse.

Les questions-réponses avec les salariés vont aussi bon train dans la nurserie en face de la stabulation, où trônait la star du jour dans sa niche aux allures de berceau. Tartine, veau né dans la nuit du samedi au dimanche, a reçu plus d’une caresse en 24 heures.

Indépendance énergétique

Après l’autonomie alimentaire, les associés de la Bazinière se sont penchés sur leur facture d’électricité. « Nos deux plus gros postes de dépenses en énergie sont la pasteurisation du lait et la ventilation du séchoir. Nous accélérons notre réflexion pour être moins dépendants. Nous avons déposé un permis de construire pour couvrir les bâtiments de panneaux photovoltaïques », annonce Thierry Chauveau. Un projet de microméthanisation est aussi à l’étude.
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