Aller au contenu principal

Les producteurs tiennent leur marché au Tambourinour

Chaque vendredi après-midi à Gondeville, la cour du domaine du Tambourinour grouille de monde. Les clients vont et viennent pour acheter fruits et légumes, viandes, fromages, miel, escargots, confitures… Des produits locaux et de saison.

Une quinzaine de producteurs sont présents tous les vendredis après-midi à la ferme du Tambourinour.
Une quinzaine de producteurs sont présents tous les vendredis après-midi à la ferme du Tambourinour.
© Estelle Bescond

« Il faut que ça continue comme ça, c’est vraiment très bien ! » Ce sont les mots d’une cliente du marché du Tambourinour à Gondeville, lâchés le 19 mai sous un soleil radieux malgré quelques aver­ses.

Les vendredis après-midi, cette femme d’une cinquantaine d’années vient faire ses courses pour la semaine : viandes, légumes de saison, miels, fromages, confitures, yaourts, escargots…

Depuis fin 2011, une quinzaine de producteurs installe son camion ou son étal dans la cour de la ferme de Jean-Bernard Mesnard et de sa fille, Delphine Millon-Mesnard. « Mon père a repris les vignes familiales en 1978 et, avec la crise du cognac en 1985, il a décidé de se diversifier dans le maraîchage et a commencé à produire des melons. Il vendait sa production en direct seulement l’été, mais les gens cherchaient à avoir des produits issus de la ferme toute l’année. »

Quand Delphine s’est installée sur l’exploitation, la famille a acheté des terres dans les Pyrénées-Orientales afin d’augmenter la production de melons. « Sur place, nous avons un chef de culture et nous y allons toutes les semaines. Pour offrir un emploi complet à notre chef de culture, nous avons mis en place d’autres légumes : pommes de terre, artichauts, fenouil, salades, courgettes, choux… C’est une sorte de petits jardins. »

Du local en direct

Tous les étés, courant juillet, le domaine du Tambourinour ouvrait ses portes et accueillait quelques autres producteurs : « Les gens recherchaient cela donc on s’est dit : pourquoi pas le faire chaque semaine ? » Le vendredi après-midi a été choisi pour ne pas concurrencer les marchés alentour.

« Dès le départ nous avons eu des visiteurs, ça a fonctionné tout de suite. Et depuis, l’affluence est de plus en plus importante. Dans notre cas, nous avons multiplié...

...Lire notre article en page 6 de l'édition du 8 juin.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Hubert Touret a déjà référencé près de 600 sites entre Angers, Tours et Poitiers.
Une appli pour faire tomber les frontières touristiques
Quand on est en vacances à Chinon, pourquoi on ne viendrait pas faire un tour dans la forêt de Scévolle ou à Angles-sur-l'Anglin…
François Alix fera visiter son "Magic Hortus" pour les journées du patrimoine.
Journées du patrimoine : Le Magic Hortus se visite

À Verrue, se cache le Magic Hortus. Le jardin de François Alix est ouvert au public pour les prochaines journées du patrimoine…

Une cinquantaine de représentants d'OPA étaient présents.
Le mal-être s'ajoute aux difficultés financières
Le Conseil de l'agriculture française de la Vienne s'est réuni lundi dernier. Autour de la table, une cinquantaine de…
À Parthenay, pleins feux sur l’élevage

Cette année, le festival de l’élevage et de la gastronomie tombe le weekend des journées du patrimoine...…

Le crédit d'impôt a notamment permis à Quentin Ganne, à Bretignolles, de travailler sur le désaisonnement.
Ovins : un crédit d'impôt pour aller soutenir les investissements de recherche

Le GIE ovin du Centre Ouest et l'ADPAP ont mis en avant, lors de Tech Ovin, le crédit d'impôt recherche innovation, qui…

Publicité