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Diversification
Les pailles à boire, un nouveau débouché pour les seigles

Dans la Sarthe, la SAS Bourmault produit des pailles à boire à partir de brins de seigle cultivé sur l’exploitation. Maîtrisant l’ensemble de cette nouvelle filière, les agriculteurs visent 8 millions de pailles par an pour ce débouché non alimentaire.

La SAS Bourmault, qui est composée de Cassandra Bourmault (à gauche) et de l’Earl de l’Étang (ici Primaël Bourmault, un des trois associés), a gagné le concours CIC Ouest pour ses pailles en seigle. Ils consacrent cette année 50 ha à la culture du seigle, l’occasion aussi pour eux de tester de nouveaux itinéraires culturaux.
© Delphine Grosbois

La première machine est enfin arrivée en fin d’année dernière sur l’exploitation de Cassandra Bourmault. Elle marque l’aboutissement d’un projet porté par l’agricultrice de Luché-Pringé (Sarthe) et ses associés au sein de la SAS Bourmault, qui regroupe deux exploitations : créer leur propre filière de paille à boire naturelles et biodégradables à partir de seigle, de la culture à la commercialisation.

L’interdiction de la vente de pailles en plastique, depuis le 1er janvier 2021, a en effet ouvert de nombreuses opportunités à la société sarthoise. Trois formats de boîtes (50, 100 et 200 unités) sont ainsi prévus pour la distribution des pailles auprès des GMS, grossistes, restaurants, centres médicaux et établissements publics. À terme, le brin de seigle pourrait également servir de touillette à café ou de paille pour les sorbets.

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