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Concours Re-Sources
Les innovations culturales à l’honneur

Le concours organisé par Eau 17, la Communauté d’agglomération de La Rochelle et l’EPTB Charente a récompensé cette année quatre agriculteurs et trois communes.

Les gagnants du volet agricole du concours, en compagnie de l’équipe d’animation et des élus. Parmi les lots remportés, des paniers garnis, des repas gastronomiques, des sacs de semences et des abonnements à L’Agriculteur Charentais.
Les gagnants du volet agricole du concours, en compagnie de l’équipe d’animation et des élus. Parmi les lots remportés, des paniers garnis, des repas gastronomiques, des sacs de semences et des abonnements à L’Agriculteur Charentais.
© Kévin Brancaleoni

Samedi 25 mars, l’usine Lucien-Grand de St-Hippolyte accueillait la cérémonie de remise des prix du concours Re-Sources 2023. Sur ce site alimentant en eau une grande partie du littoral et des îles de Charente-Maritime (et disposant pour cela d’une réserve artificielle d’1 500 000 m3 qui lui assurent 30 jours d’autonomie), c’est la préservation de la ressource en eau qui était à l’honneur. « Un sujet d’actualité », a souligné le président d’Eau 17, Christophe Sueur, en référence aux événements qui se déroulaient en Deux-Sèvres au même moment. Mais c’est ici moins de la quantité que de la qualité de l’eau qu’il était question, « un enjeu de long terme » pour le vice-président d’Eau 17 en charge du programme Re-Sources, Fabrice Barusseau.

Le concours était ouvert cette année aux agriculteurs et aux collectivités des territoires impliqués dans le programme Re-Sources, qui sont tous deux « nos partenaires du quotidien », a expliqué Fabrice Barusseau.

« C’est aujourd’hui l’occasion de valoriser leurs actions, de montrer les bonnes pratiques, de mettre en valeur celles qui évoluent. »

« Sans ce programme Re-Sources, nous n’aurions pas aujourd’hui de l’eau de qualité sur ces captages protégés depuis quinze ans », a appuyé de son côté Guillaume Krabal, représentant de la Communauté d’agglomération de La Rochelle (partenaire d’Eau 17 et de l’EPTB Charente dans l’organisation de ce rendez-vous).

19 agriculteurs et 14 communes

Les photos et textes envoyés ont été évalués par un jury venu d’horizons divers (dont L’Agriculteur Charentais faisait partie), avec des critères variables selon les personnes. Au final, parmi les 19 agriculteurs participants, deux sont arrivés en première position : Sylvain Hillairet (La Vallée), qui a implanté du miscanthus dans le cadre du programme Re-Sources, et Emmanuel Marchand (Le Thou), qui conjugue exploitation en bio, plantation de haies et agroforesterie. En deuxième position, Dominique Véchambre, installé à St-Hippolyte, a photographié une botte de chanvre accompagnée d’une pousse de la même espèce ; enfin, Didier Dorin (Ste-Soulle) a présenté une parcelle de plantes aromatiques pérennes en agriculture biologique.

Ce sont donc plutôt les filières innovantes et quelques cultures encore de ‘‘niche’’ qui se sont distinguées lors de cette édition ; cependant, les haies, couverts et autres labours mécaniques étaient bien présents chez les participants.

Autant d’actions également très intéressantes pour la préservation de la ressource en eau, et qui seront mises en avant au sein de l’exposition itinérante qui devrait naître suite à ce concours.

Les participations des communes seront aussi exposées. Elles sont 14 à avoir présenté leurs actions ; c’est finalement La Jarrie qui a le plus retenu l’attention, avec son arboretum aménagé depuis cinq ans et ses ‘‘haies de Benjes’’ (entassements de bois morts et tailles visant à favoriser la biodiversité). Les actions entreprises par la mairie de Landrais pour revégétaliser son territoire en travaillant avec ses habitants et les structures telles qu’Eau 17 et la Safer lui ont valu la deuxième place. Enfin, c’est Barbezieux-St-Hilaire (16) qui est arrivée en troisième position avec sa plantation d’arbres par des jeunes sur un champ de captage. Là encore, une belle diversité d’actions était proposée, avec des travaux de verdissement des cimetières, de désimperméabilisation des sols… Autant d’idées qui pourront être reprises sur d’autres territoires et « essaimer », a signalé la conseillère départementale en charge de l’eau, Françoise de Roffignac. Et de conclure : « au bout du compte, ce concours, c’est la qualité de l’eau qui en ressort gagnante. »

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