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La Nouvelle-Aquitaine, deuxième productrice de viande bovine

La Nouvelle-Aquitaine détient le plus important cheptel de vaches allaitantes. La Limousine et la Blonde d’Aquitaine sont les races majeures. La production est souvent abattue localement mais de nombreux échanges se font avec les régions limitrophes.

© IGN - Source : BDNI 2017 - traitement Sriset N-A

L’élevage est concentré dans six départements de la région qui détiennent 80 % des animaux : la moitié de l’effectif se situe dans l’ex-Limousin et un tiers dans les Deux-Sèvres, les Pyrénées-Atlantiques et la Dordogne. La race limousine est prépondérante. Elle regroupe 60 % des vaches à viande de la région, contre 27 % au niveau national. La Blonde d’Aquitaine est aussi une race majeure, notamment dans son berceau d’origine, avec 18 % des vaches à viande de la région (12 % au niveau national). La Charolaise est présente (14 %), mais moins fréquente qu’au niveau national (36 %). D’autres races plus locales, telles que la Bazadaise et la Parthenaise, concourent à la notoriété de la viande bovine régionale.

Réduction des effectifs

Au 31 décembre 2017, la Nouvelle-Aquitaine comptait 2,5 millions de bovins, dont 86 % de type viande, contre 54 % au niveau national. Seule la Bretagne possède un cheptel de bovins plus important, mais composé surtout de type laitier. Le cheptel de bovins présents dans les exploitations de la région s’est réduit en moyenne de 1 % par an depuis 2000, soit 450 000 têtes en moins au total. Le cheptel de vaches nourrices a diminué de 8,4 % entre 2000 et 2017.

Ce sont surtout les effectifs de vaches laitières et de veaux de boucherie qui se sont réduits avec, pour ces derniers, deux fois moins de têtes en 17 ans. En 2000, 213 000 veaux de boucherie étaient présents dans les exploitations néo-aquitaines. En 2017, ils n’étaient plus que 105 500. En parallèle, le nombre de bovins de moins d’un an, autres que les veaux de boucherie, a peu diminué.

Les 13 000 exploitations spécialisées en bovins viande possèdent les deux tiers du cheptel. Elles représentent 16 % des exploitations agricoles néoaquitaines et 22 % de la SAU régionale. Elles sont surtout implantées dans l’ex-Limousin, les Pyrénées-Atlantiques, en Dordogne et dans les Deux-Sèvres. Dans les Pyrénées-Atlantiques, les nombreux élevages de bovins viande sont de petites tailles. Dans la Creuse, les exploitations bovines sont extensives, avec de grandes surfaces et des cheptels plus importants.

D’autres types d’exploitations détiennent aussi des vaches nourrices. C’est en particulier le cas de 38 % des exploitations classées polyélevage/polyculture et de 30 % des élevages d’ovin et de caprin.

Une petite baisse de la production

La Nouvelle-Aquitaine produit avant tout des bovins de type viande. Elle est la première région française pour la production de vaches de type viande et pour la production de veaux de boucherie de type viande. Tous types de bovins confondus, elle se classe en deuxième position, derrière les Pays de la Loire, qui disposent d’un important cheptel de bovins laitiers.

Après deux années consécutives de hausse, la production a diminué de 3,3 % en 2017. Cette baisse est plus prononcée que pour la France (-2 % entre 2016 et 2017). C’est surtout la production de bovins mâles qui connaît un recul (-7,4 %). La production de vaches de type viande continue de progresser, mais moins qu’en France.

Dans la région, où plus de la moitié des élevages sont orientés naisseurs, la production de jeunes bovins destinés à l’exportation est très développée.

Près des deux-tiers sont des mâles, les femelles étant plus souvent gardées pour le renouvellement du troupeau ou engraissées sur l’exploitation. Entre 2016 et 2017, les exportations de jeunes bovins ont progressé de 7 %.

Les exploitations de la région ont expédié en 2017 près de 260 000 têtes, soit 23 % des exportations nationales. C’est la deuxième région exportatrice, derrière l’Auvergne-Rhône-Alpes (26 %).

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