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Céréales
La filière blé dur veut s’essayer au premium et à la contractualisation

Relancer une production « d’excellence » mais en perte de vitesse malgré la demande présente, garantir de bons revenus pour les producteurs sans sombrer dans une « soviétisation » de la filière... Voilà quelques-uns des enjeux de la 24ème journée de la filière blé dur, qui se tenait le 1er février à La Rochelle.

Épis de blé dur au moment de sa moisson, photographiés le 5 juillet 2021 à Montaut (09).
Épis de blé dur au moment de sa moisson, photographiés le 5 juillet 2021 à Montaut (09).
© Clélie Louiset - Terres d'Ariège

Tout est parti d’un constat : celui de l’effondrement de la production française de blé dur. Entre 2010 et 2020, les surfaces cultivées sont passées de plus de 500 000 ha à moins de 250 000, et le tonnage récolté a suivi une courbe similaire. Ces chiffres inquiétants ont incité la filière à tirer la sonnette d’alarme l’an dernier et à lancer une étude stratégique. « Collectivement, l’AGPB, les industriels, FranceAgriMer et Intercéréales ont décidé de cofinancer cette étude, pour en tirer quelques pistes », explique le président d’Intercéréales, Jean-François Loiseau. Les premiers résultats de ce travail confié au cabinet Ceresco ont été dévoilés à l’occasion de la 24ème journée de la filière, qui se tenait le 1er février au forum des Pertuis à La Rochelle.

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