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Fille et femme d’éleveur, Amandine chausse à son tour les bottes d’agricultrice

Amandine Benoist-Largeaud va bientôt enfiler sa cote (violette) et ses bottes, qu'elle a mis du temps à trouver à sa taille. "On peut être féminine et agricultrice, ce n'est pas incompatible !"
© Léa Calleau

Si on lui avait dit qu’elle allait épouser un agriculteur, éleveur de Blondes d’Aquitaine comme son père, Amandine Benoist-Largeaud ne l’aurait pas cru. Devenir agricultrice, encore moins… Et pourtant, d’ici 2022, elle aura rejoint les quatre associés du Gaec La Passion, à Coulon. Après seize années à travailler au sein de l’institution hospitalière en tant qu’auxiliaire de puériculture, elle ne supporte plus les conditions de travail.

J’avais l’impression qu’on me demandait de poser mon cerveau pour me transformer en robot », regrette-t-elle.

Fille d’éleveurs, investie sur la ferme pendant son temps libre, Amandine a envisagé d’en faire son métier pour la première fois il y a cinq ans. Elle s’est donnée le temps de mûrir son projet, être sûre de travailler en couple avec son mari Guillaume Largeaud.

Mère de deux enfants, elle considère sa reconversion comme une aventure familiale : "J’ai eu des parents agriculteurs et ils étaient déjà assez disponibles. Aujourd’hui, c’est encore différent. Le Gaec nous permet d’avoir une vie à côté du travail ».

D’un caractère plutôt affirmé, elle ne craint pas de travailler dans une équipe masculine. « La société a évolué, j’ai toute ma place comme agricultrice, et non comme femme de », assure-t-elle.

En formation à distance pour obtenir son BPREA, elle va remplacer un des associés, dont le départ à la retraite est prévu pour la fin d’année. « J’ai acquis des compétences qui vont être utiles à l’exploitation, où l’administratif passe toujours en dernier. Je serai les deux tiers du temps sur la gestion de l’entreprise et un tiers avec Guillaume sur l’élevage bovin ».

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