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Engraissement
« Faire du chevreau un co-produit du lait, et non un sous-produit »

La profession caprine s’est mobilisée pour trouver un accord, le 15 septembre, stipulant la reprise des collectes de chevreaux à 100%. La Covid-19 a révélé des fragilités de commercialisation de la viande, auxquelles la filière cherche des solutions.

En 2019, la filière s’était déjà mobilisée lors du Goatober d’Interbev. Odile Dupont (tout à gauche) et Anthony Garnier (2e en partant de la droite) dégustent un plat de chevreau chez un restaurateur partenaire de l’opération.
© Anne Frintz

Peu avant le pic de mise bas à l’automne, décalé d’une dizaine de jours en raison des inséminations reportées lors de la crise, l’annonce d’un contingentement à 50 % des chevreaux collectés en octobre-novembre avaient redoublé l’inquiétude des chevriers. « Certains avaient aménagé leurs bâtiments pour engraisser les chevreaux chez eux », retrace Odile Dupont, éleveuse à Mauzé-Thouarsais et administratrice à la Fnec (fédération nationale des éleveurs de chèvres). Portée par cette même fédération, ainsi que l’interprofession, la reprise d’une collecte à 100 % a été validée par le gouvernement mi-septembre. Une aide du ministère a été déclenchée, conditionnée au déstockage de 500 tonnes de viande congelée. « Nous devons rester vigilants sur les prix, alerte Odile. Celui du chevreau naissant n’a fait que dégringoler depuis 10 ans, jusqu’à arriver à des prix dérisoires entre 1 et 3 €, voire 0 lors de la Pâques 2020 ».

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