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Protestations agricoles
Deuxième journée de mobilisation dans la région

Ce mercredi, la Charente-Maritime se joint à son tour au mouvement de protestation qui secoue le monde agricole. Suivez notre direct ci-dessous.

18h : Alors que la nuit tombe du côté de Saintes, un groupe d'agriculteurs a choisi de manifester sur la rocade, bloquant une circulation déjà bien embouteillée du fait du report de la circulation de l'A10 sur le réseau secondaire. Si certains agriculteurs prévoient de regagner leur domicile, d'autres devraient rester ; la fin de la mobilisation n'est pas en vue. 


16h : La mobilisation se poursuit du côté est de Niort. Une centaine d'agriculteurs occupent le rond-point près de la salle de spectacle l'Acclameur, ainsi que cinq autres lieux de circulation dense de la préfecture des Deux-Sèvres.


13h30 : Dans un communiqué qui vient de tomber, la Fnsea et les Jeunes Agriculteurs des Deux-Sèvres saluent « le franc succès de la première journée de mobilisation ».

Plus de 250 personnes et 180 tracteurs ont convergé vers Niort hier après-midi, avant de ceinturer la ville avec des barrages filtrant, toujours en place.

Les syndicats expriment un « ras-le-bol général face aux engagements non tenus de l'État » et assurent qu’ils resteront sur place « aussi longtemps qu’il le faudra, jusqu’à ce que l’État prenne des mesures concrètes pour protéger notre agriculture ».


13h : La députée Anne-Laure Babault est arrivée sur  le blocus de Saintes pour prendre la température de la mobilisation agricole.

 

Lire aussi : Fil info du 23 janvier, première journée de mobilisation

 

12h30 : Prise de parole des responsables agricoles à Saintes. "Vous êtes nombreux, c'est bien le signe qu'il y a un mal-être dans la profession agricole", lance le président des JA17, Mathieu Cerf.

11h40 : Le préfet de la Charente-Maritime, Brice Blondel, et la sous-préfète de Saintes Véronique Schaaf sont venus sur place constater la mobilisation des agriculteurs.

Le préfet de Charente-Maritime Brice Blondel est venu constater la mobilisation ce 24 janvier sur l'A10.

11h30 : Les tracteurs sont en place sur l'A10, le blocus est en place.

Les tracteurs occupent les deux côtés de l'A10 à Saintes.

10h25 : Les tracteurs continuent à entrer, par petits groupes, sur l'A10. La mobilisation en Charente-Maritime est plus importante qu'à La Rochelle en mars dernier. Certains sont là pour leur première manifestation, comme Vivien Habert, céréalier et viticulteur venu de Jonzac avec sa compagne, Jeisa. "Je ne m'attendais pas à voir autant de matériels", lance-t-il. Il n'est pas venu en tracteur, mais est prêt à le ramener si le mouvement dure.

Vivien Habert est venu avec sa compagne pour participer à sa première manifestation.

 

Lire aussi : Le revenu agricole baisserait en 2023 selon l'Insee


9h45 : Au nord de Niort, les agriculteurs de la Fnsea 79 et JA 79 ont mis en place leur QG : tente, ravitaillement et feu de joie. La gendarmerie est présente pour "s'assurer que tout se passe bien".

Le rond-point, occupé depuis 18h30 la veille, permet un contact direct avec les automobilistes. "Dans 90 % des cas, les retours sont positifs et nous recevons des encouragements", assurent les manifestants.

Le gouvernement de Gabriel Attal est dans la ligne de mire des occupants : "Nous sommes ici, et il n'y a pas de date de fin définie, certifie Thierry Bernier, secrétaire général de la Fnsea 79. Nos dirigeants doivent prendre en compte les difficultés du monde agricole, parmi lesquelles la surtransposition des normes européennes, l'application partielle d'Egalim ou les manques sur les écorégimes".

Il est relayé par Olivier Renaud, également élu du syndicat, qui prévient : " S'il n'y a pas d'annonce rapide du gouvernement, le mouvement pourrait perdurer, ce ne serait pas constructif".


9h40 : Les camions entrent sur l'autoroute à Saintes. "Bloquer l'A10, c'est bloquer la moitié de l'Europe", a lancé Jean-Philippe Champagne aux manifestants. "C'est bloquer la liaison entre l'Espagne et Rungis... C'est quelque chose que nous n'avions encore jamais fait."


9h20 : Prise de parole des responsables syndicaux. Après une minute de silence en hommage à l'agricultrice et sa fille décédés hier, place aux consignes pour l'installation sur l'A10.


9h : À Saintes, on attend encore le signal pour l'entrée sur l'autoroute. Les organisateurs se disent surpris par l'affluence, bien supérieure aux attentes. "Ça prouve qu'il y a un problème dans les campagnes et que ça mobilise", estime le secrétaire général de la FNSEA 17, Jean-Philippe Champagne. 


8h : Sur le rond-point d'Échiré (Deux-Sèvres), on carbure au café dans la bonne humeur, filtrant les voitures pour leur distribuer un tract reprenant les motifs de la grogne. Sur le document, une conclusion écrite en gros : "N'écoeurez-pas les futures générations d'agriculteurs !"

Sur chaque rond-point, de petites équipes ont veillé toute la nuit. Elles sont rejointes au petit matin par des troupes plus nombreuses d'agriculteurs. 


7h30 : C'est au tour de la Charente-Maritime d'entrer dans la danse, ce mercredi matin, avec une mobilisation d'ampleur organisée à Saintes. Près de 200 tracteurs sont déjà sur place, près de la MSA des Charentes et de la sortie de l'A10. La préfecture a d'ailleurs pris des précautions en coupant dès 6h ce matin la circulation sur l'autoroute Paris-Bordeaux et sur l'A837 (Rochefort-Saintes). Selon les organisateurs, les tracteurs devraient investir l'autoroute aux alentours de 9h30.

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