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Des installations stables en 2021, mais un essoufflement en 2022

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C’est un chiffre de fréquentation en légère hausse qu’a présenté le PAI 79 lors de son assemblée générale qui s’est tenue le 13 mai à la chambre d’agriculture des Ruralies.

En 2021, la structure a accueilli 288 personnes, contre 234 en 2020 et 245 en 2019, et a enregistré 86 dossiers DJA, un chiffre qui se maintient. « Au-delà de la satisfaction de cette stabilité, nous sommes fiers de présenter le deuxième ratio passage par le PAI - installation de la Nouvelle-Aquitaine, alors que nous sommes neuvième sur douze en termes de personnes accueillies », indique Laurine Chamard, animatrice du PAI 79.

Le maraîchage est la production la plus souhaitée par les porteurs de projets (45 contre 34 l’année précédente), suivie des céréales (40), de l’aviculture (37) et des bovins viande (36).

2021 a également vu pour la première fois des projets en CBD (5). Toutefois, entre les attentes et les faits à la suite des autodiagnostics, il y a de gros écarts. On constate notamment que les désirs d’installation en maraîchage passent de 45 à 20 et en céréales de 40 à 26.

La nouvelle Pac amène aussi son lot d’interrogations. Ainsi, entre une consommation du bio au ralenti et la fin des aides au maintien, les projets bio sont moins nombreux. Alors qu’ils frôlaient les 50 % depuis 2017, ils sont à 21 % en 2022.

Le maraîchage est la production la plus souhaitée par les porteurs de projets (45 contre 34 l’année précédente), suivie des céréales (40), de l’aviculture (37) et des bovins viande (36).

De plus, alors que la CDOA de janvier laissait penser à un nombre d’installations en hausse (25 projets présentés), le nombre de personnes accueillies au PAI 79 est en baisse, avec 86 personnes au 1er mai contre 112 l’année dernière.

Un ralentissement qui peut s’expliquer en partie par les doutes sur le futur calcul de la DJA. « Aujourd’hui, 80 % des installations que nous suivons vont se faire au 1er janvier 2023, avant le changement », précise Laurine Chamard.

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