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Capr'Inov
Cours et marchés, de France et d’Italie

La seule visite hors Deux-Sèvres se tient au Gaec Les Vases, à Nalliers (Vendée). Michel et Sylvie Vequaud y élèvent 500 chèvres saanens.

Comparatif en direct de la visite sur les cours des céréales d'un côté et de l'autre de la frontière franco-italienne.
© Léa Calleau

Avant de se rendre au salon Capr’Inov à Niort, le 24 novembre, une délégation italienne a fait un crochet par la Vendée pour visiter une exploitation caprine, à Nalliers. Des éleveurs de Sardaigne et de Lombardie, ainsi que des vétérinaires et techniciens des quatre coins de l’Italie ont échangé avec Michel Vequaud, éleveur de 500 à 600 Saanens. La discussion tourne rapidement vers le cours des céréales, que les uns et les autres comparent entre les deux pays. "Les Italiens vendent (mais achètent aussi) les céréales plus chères" ! constate Michel Vequaud.

L’éleveur cherche des stratégies en cette période de hausse du coût de l’alimentation. « Toutes mes chèvres étaient en lactation longue jusqu’à cette année. J’ai arrêté pour les mettre à la reproduction », explique-t-il.

Avec 148 hectares de SAU, il atteint quasiment l’autonomie pour les fourrages (enrubannage, foin de luzerne et foin de prairie), mais doit se fournir à l’extérieur pour la paille (60 ha en plus des 40 ha produits sur la ferme pour couvrir les besoins).

Équipé d’un robot d’alimentation de la société Lucas G, il optimise la ration grâce à leur programmation et à la gestion des quantités.

Des graines germées au menu des chèvres

Le Gaec les Vases accueille l’un des trois prototypes en France de machines à germer, conçu par l’entreprise TG’Eau. Installée depuis trois ans, les céréales y sont stockées pendant deux jours, le temps de la germination, avant d’être consommées par les chèvres dans les douze heures.

Comme pour l’alimentation humaine, les graines germées possèdent des valeurs nutritionnelles supérieures. Connue par les éleveurs pour nourrir les agneaux et les chevreaux, en petite quantité, la germination est ici poussée à une échelle supérieure.

Mais Thibaut Faucher, gérant de l’entreprise, fait face à des difficultés pour industrialiser le concept : « Le gros problème est le développement potentiel de mycotoxines. Il faut y faire attention. Je cherche à valider le processus par des analyses de graines, qui sont encore à optimiser ».

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