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BSV pommier : La gazette verte du 4 mai

© C.M.

Phénologie : peu d’impact du gel

Hormis quelques variétés tardives, la floraison est le plus souvent terminée. L’éclaircissage chimique est en cours. Le potentiel de récolte devrait être peu impacté par les épisodes de gel de la première moitié du mois d’avril ainsi que par le manque de pollinisation.

En raison du fort déficit hydrique, le grossissement des fruits est assez lent. « Il oscille entre 3 et 12 mm selon les variétés, soit environ une semaine de retard par rapport à 2020. En revanche, la sortie des nouvelles feuilles est rapide actuellement », constate le BSV.

Météorologie : le mois d’avril le plus froid depuis vingt ans

La semaine dernière, les températures moyennes étaient légèrement en dessous des normales saisonnières (températures moyennes de 11 à 12 °C). Quelques gelées ont encore été constatées le week-end dernier (-0,9 °C à Niort jusqu’à -1,3 °C dans le secteur de Secondigny et Soutiers). Météo France indique que le mois d’avril 2021 est le plus froid depuis le début du XXIe siècle.

Les cumuls pluviométriques ne dépassent pas 6 mm. Le mois d’avril accuse un déficit de précipitations de 71 à 89 % selon les secteurs.

Alors que les températures sont restées basses cette semaine, le week-end devrait être un épisode de redoux.

Les maladies

La baisse des températures n’est pas favorable à la contamination par la tavelure. En effet, plus les conditions météo sont fraîches, plus la durée d’humectation doit être longue. Seul le secteur de Secondigny fait face à une contamination potentielle à l’échelle d’une parcelle, vendredi 30 avril. Le risque a donc été plus élevé cette semaine, du fait des précipitations plus importantes et du stock de spores projetables qu’il reste encore. « La sortie de nouvelles feuilles risque d’accélérer la sensibilité à la maladie », précise le BSV.

Pour les mêmes raisons, le développement du chancre à nectria cette année est limité par les conditions météo. Ce n’est pas vraiment le cas de l’oïdium car il existe un nombre important de feuilles sensibles dans les vergers. Ainsi, cinq parcelles en conventionnel sur les seize observées présentent des symptômes.

Les ravageurs

La pression des pucerons cendrés est forte sur les vergers, qu’ils soient en conventionnel ou en bio. « Des foyers de pucerons, accompagnés d’enroulements du feuillage, sont signalés sur la quasi-totalité des parcelles de référence. Nous observons également une colonisation des jeunes pousses ». Le climat froid a également limité la présence des auxiliaires.

Au contraire, la reprise d’activité du puceron lanigère est discrète pour le moment. « Le parasitoïde émerge en tant qu’adulte en forant un petit trou circulaire dans le puceron parasité. Une femelle pond 85 à 100 œufs. D’avril à août, cet auxiliaire comporte jusqu’à 10 générations », alerte le bulletin de santé du végétal.

Les chenilles défoliatrices sont très actives en ce moment. Repérables car elles ont la particularité de relier les feuilles entre elles par des fils soyeux, trois parcelles conventionnelles sur quatorze déplorent déjà des dégâts. L’une d’elles a vu ses dégâts tripler en deux semaines pour atteindre 56 % des bouquets floraux attaqués.

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