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Numérique
Whatsapp réinvente l’agriculture de groupe

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Selon l’enquête Agrinautes, pas loin de la moitié des agriculteurs français utilisent la messagerie mobile Whatsapp. Contrairement aux apparences, son usage n’est pas seulement privé et n’est pas réservé aux élus des grandes organisations professionnelles. C’est dans les collectifs d’agriculture de groupe (chambres d’agriculture, Gab, Civam, Geda et Cuma) que l’application mobile au logo vert (et ses alternatives Telegram, Signal ou Riot) a trouvé son usage le plus pertinent.

Agriculteurs et conseillers interrogés sont unanimes. Pour ceux qui l’ont utilisé, l’apport de Whatsapp est indiscutable. Tous les conseillers témoignent d’une revitalisation de l’activité de leurs groupes.

On a trouvé un outil réactif, où l’on peut facilement échanger des photos, des avis. On voit des choses poussées par le conseiller, mais aussi des échanges plus spontanés entre agriculteurs. Il y a plus de dialogue que quand le conseiller parle. Ça amène plus de débats et de discussions », témoigne Sébastien Windsor, le président des chambres d’Agriculture (APCA).

« Cette messagerie permet de sortir certains agriculteurs de l’isolement en favorisant les échanges, souvent tous azimuts, à la fois techniques et commerciaux », poursuit Stéphanie Gazeau, conseillère à la Mab de Charente. Sur le plan technique, « certains messages passent mieux de pair à pair que quand ils viennent du conseiller, même si nous avons un bon relationnel », étaye-t-elle.  

Ces messageries dont la sécurité des données, le risque de fracture numérique, la brièveté des discussions sont souvent présentés comme des limites « ont permis de faire revivre l’agriculture de groupe », juge le président de l’APCA.

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