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Vacciner pour se protéger de la FCO

Ted 16-GDS appelle les éleveurs à vacciner les animaux car il existe un risque réel de retour de la FCO en 2016. La tuberculose bovine reste sous surveillance renforcée.

De gauche à droite : Michel Boutet, Olivier Seguin et Jacques Jeauffreau
De gauche à droite : Michel Boutet, Olivier Seguin et Jacques Jeauffreau
© Alexandre Merlingeas

La tuberculose bovine, la FCO, l’IBR et la gestion de la douleur chez les bovins ont été les principaux sujets abordés lors de l’assemblée générale de TED 16-GDS le 29 avril au siège du Logis de la Tourette à La Couronne.
Avec 12 cas en 2014, 5 en 2015 et 3 depuis le début de l’année en Charente, la tuberculose bovine semble opérer un reflux. « Il ne faut pas se fier aux chiffres. Même si on constate une diminution des cas, on doit continuer nos efforts, a dit Jean-Luc Garreau, de la DDCSPP. Le piégeage de la faune sauvage se poursuit à proximité des élevages avec 15 blaireaux positifs ce qui est inquiétant ». Le dépistage s’intensifie et les règles de biosécurité restent d’actualité. Les services sanitaires de Charente souhaitent renforcer leur travail commun avec leurs homologues de Dordogne, où ont été détectés 16 élevages infectés. Philippe Dubois s’est inquiété de voir des cas apparaître dans ce département dans le secteur de Piégut et Teyjat, près de la Charente à une petite dizaine de kilomètres d’une commune comme Feuillade. « Le positif, c’est que les trois cas depuis le début de l’année sont de prophylaxie et pas d’abattoir, a repris Jean-Luc Garreau. La lutte s’est affinée et cela reste encourageant de ne pas trouver de lésion d’abattoir ».

Découvrez la suite de cet article dans La Vie Charentaise du vendredi 13 mai 2016 (page 12)

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