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Une piètre valorisation des mâles sur le marché bio à améliorer

Actuellement, environ 60 % des mâles nés sur un élevage allaitant bio, dont la majorité sont principalement naisseurs, partent en maigre pour le conventionnel. La profession mise sur la restauration collective pour créer des débouchés.

Le projet Proverbial a cherché à positionner le troupeau bovin allaitant dans l'offre de viande bio sur le segment de la restauration collective  en proposant des itinéraires alternatifs pour valoriser la voie mâle en jeunes rosés et bœufs rajeunis.
Le projet Proverbial a cherché à positionner le troupeau bovin allaitant dans l'offre de viande bio sur le segment de la restauration collective  en proposant des itinéraires alternatifs pour valoriser la voie mâle en jeunes rosés et bœufs rajeunis.
© La ferme de Willy et Marion

Les chiffres sont implacables : plus des deux tiers de la viande bovine bio proviennent de l'abattage des génisses et des vaches, entraînant par conséquent des fuites importantes d'animaux maigres chez les mâles, dont 60 % sont écoulés via les circuits conventionnels

Les débouchés sont rares, que ce soit en boucherie, où les animaux ne répondent pas aux normes, ou en GMS, où ils ont du mal à trouver leur place aux côtés des autres démarches de qualité. Une perte de valeur sur laquelle la profession s'est penchée dans un rapport de l'Observatoire de l'élevage bovin allaitant bio, établi dans le cadre du projet Proverbial et paru en fin d'année dernière.

Lire aussi : " Des signaux positifs " pour la viande bio en Poitou

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