Filtration de l’eau : une solution locale pour améliorer la qualité du lait caprin
À Celle-Lévescault, l’éleveur Jean-Frédéric Granger a remplacé le chlore par un système de filtration développé à Valence-en-Poitou. Résultat : une eau plus saine, des chèvres en meilleure santé et un lait de meilleure qualité, avec à la clé un gain économique significatif.
À Celle-Lévescault, l’éleveur Jean-Frédéric Granger a remplacé le chlore par un système de filtration développé à Valence-en-Poitou. Résultat : une eau plus saine, des chèvres en meilleure santé et un lait de meilleure qualité, avec à la clé un gain économique significatif.
Cela fait un an que Jean-Frédéric Granger ne traite plus l'eau de son forage. L'éleveur caprin de Celle-Lévescault avait jusqu'à cette date une pompe doseuse et incorporait du chlore pour permettre à cette eau d'être bue par ses chèvres. À l'époque, les analyses de son eau montraient une présence de microorganismes revivifiables (74 pour ceux à 22 °C et 48 pour ceux à 36 °C). Fin septembre 2024, son système a été changé pour une solution Filtralife, qui a à la fois fait baisser ces chiffres, mais aussi ceux des cellules et germes détectés dans le lait des chèvres. Un système développé à quelques kilomètres de chez lui, à Valence-en-Poitou, par Auguste Minot. "L'idée est venue de mon papa qui voulait pouvoir utiliser les eaux de pluie". Le fils s'est emparé du sujet et gère aujourd'hui l'entreprise FiltraLife.