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Pratiques
Un début d’alternative avec les biocontrôles

Face à la réduction des intrants, aux attentes sociétales, le secteur viticole n’a guère le choix que de se tourner vers d’autres méthodes de lutte. Les produits de biocontrôle sont un levier, même s’il reste du chemin à parcourir.

« Lors des analyses des calendriers de traitements phyto, on s’aperçoit que la part de biocontrôle n’est pas si importante que cela », explique Laetitia Caillaud, conseillère à la Chambre d’agriculture 17-79.
« Lors des analyses des calendriers de traitements phyto, on s’aperçoit que la part de biocontrôle n’est pas si importante que cela », explique Laetitia Caillaud, conseillère à la Chambre d’agriculture 17-79.
© Laetitia Caillaud - Chambre interdépartementale d'agriculture 17-79

Le biocontrôle est un ensemble de méthodes de protection des végétaux contre les bioagresseurs utilisant des mécanismes naturels. Il est basé sur la gestion des équilibres des populations d’agresseurs plutôt que sur leur éradication indique-t-on dans le guide phytosanitaire de la Chambre d’agriculture de Nouvelle-Aquitaine. On parle de biocontrôle sans vraiment avoir une idée précise de tout ce qui se trouve derrière cette méthode de protection des végétaux. « Ce n’est pas si simple », explique Laetitia Caillaud, conseillère viticole à la Chambre interdépartementale d’agriculture, convaincue que beaucoup de viticulteurs méconnaissent les produits de biocontrôle et surtout leurs conditions d’application.

« Lors des analyses des calendriers de traitements phyto, on s’aperçoit que la part de biocontrôle n’est pas si importante que cela », relate-t-elle.

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