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Ovins : un crédit d'impôt pour aller soutenir les investissements de recherche

Le GIE ovin du Centre Ouest et l'ADPAP ont mis en avant, lors de Tech Ovin, le crédit d'impôt recherche innovation, qui finance des actions concrètes nourrissant la recherche.

Le crédit d'impôt a notamment permis à Quentin Ganne, à Bretignolles, de travailler sur le désaisonnement.
Le crédit d'impôt a notamment permis à Quentin Ganne, à Bretignolles, de travailler sur le désaisonnement.
© Inn'ovin (illustration)

Haut lieu de promotion de la filière, Tech Ovin s'est tenu du 3 au 4 septembre à Bellac. L'événement a permis au GIE ovin du Centre Ouest de faire la lumière sur un dispositif encore méconnu des agriculteurs : le crédit impôt recherche innovation.

Suite à une remontée de terrain, le GIE a pris connaissance de la possibilité d'accéder à un crédit d'impôt de 30 % et s'est rapproché du cabinet Leyton, un des seuls en France à décliner cet outil fiscal au niveau des élevages. 

Plutôt destiné à une approche végétale, il peut cependant être utilisé par les éleveurs ovins. "Le crédit d'impôt vise à financer des essais sur des thématiques peu documentées afin d'améliorer l'état des connaissances techniques", présente Alix Fournier, ingénieure d'affaires en financement de la transition agricole au cabinet Leyton.

20 000 € de moyenne

Des visios sont organisées chaque semaine (la prochaine est mercredi 24 septembre à 11 h) sur leur site Internet (*) afin de présenter globalement le dispositif puis, pour aller plus loin, deux heures d'échange avec un conseiller vont permettre, de manière gratuite, d'établir un pré-diagnostic sur les actions menées, les évolutions à mettre en place et les montants à aller chercher. 

" Ils estiment que 15 % des agriculteurs peuvent y prétendre, nuance Audrey Tessereau, la directrice du GIE ovin. Et en dessous de 9 000 €, cela n'est pas pertinent ".

Si l'agriculteur décide de continuer l'aventure, le cabinet lui transfère les indicateurs de recherche sur sa R & D et monte les dossiers sur des actions prévues mais portant aussi sur les trois dernières années. 

Alix Fournier estime le montant d'aide moyen à 20 000 € par an. La prestation est rémunérée à hauteur de 15 % du montant débloqué et une fois qu'il est versé, pour éviter les avances de trésorerie.

Le cabinet a accompagné Quentin Ganne, éleveur à Bretignolles. " Ce crédit m'a permis de tester des choses sur le désaisonnement des brebis. 

Lire aussi : Bressuirais : Estelle et Quentin, jeunes éleveurs très avisés

Depuis trois ans, je mène différents essais, comme un programme lumineux ou l'utilisation de mélovine. Les résultats sont encourageants, avec 80 à 90 % de brebis pleines sans recours systématique aux éponges".

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