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Portrait
Stendy Mallet, passionné par l’histoire de Coulonges-sur-l'Autize

Entrepreneur, historien bénévole et guide touristique, Stendy Mallet possède plusieurs casquettes qu’il met au service de sa commune, Coulonges-sur-l’Autize, depuis plus de dix ans.

Stendy Mallet devant les halles de Coulonges-sur-l’Autize, où se tient le marché chaque mardi de la semaine. « La première mention du marché date de 1402. Ni la guerre, ni les confinements ne l’ont arrêté ».
© Léa Calleau

À 26 ans, Stendy Mallet ne correspond pas au profil type du passionné d’histoire locale. Ni retraité, ni enseignant, c’est un entrepreneur actif à la tête d’une agence de communication, implantée dans sa ville natale de Coulonges-sur-l’Autize. Depuis l’âge de 13 ans, il n’a de cesse d’en apprendre plus sur le passé de ses aïeux. « Il y a des Mallet à Coulonges depuis longtemps.

Ce qui m’intéresse dans l’histoire locale, c’est de voir comment la vie a évolué au cours des siècles, de m’intéresser à ceux qui sont passés avant nous ».

Il transmet sa passion sur une page Facebook, Coulonges sur l’Autize Info, mais aussi Twitter et Instagram. « J’essaye de mettre des contenus sympathiques, avec une revue de presse par jour. Chaque mois, il y a un épisode de « La minute d’oncle Michel », que je réalise avec l’association histoire et patrimoine de Béceleuf ». Il atteint aujourd'hui plus de 4000 abonnés à sa page, une réussite pour une ville qui compte 2000 habitants.

L’été, lorsque l’activité de son agence de communication devient plus calme, il guide les visiteurs dans le Château de la Renaissance.

Une visite audio

Il y a un an, Stendy a créé une visite guidée « Foires et marchés d’antan », à l’occasion de la fête internationale des marchés. « Dans l’offre de visites, il y avait le château, le patrimoine d’exception, mais ce thème des foires et marchés n’était pas traité », explique-t-il. L’animation plaît, si bien qu’il veut en faire profiter une plus large audience. Il réalise alors une série de podcast en cinq épisodes. Elle est diffusée sur l’application Karacal, qui propose des bulles sonores géolocalisées, ainsi que sur Spotify et Deezer.

Par ses lectures, Stendy a pu reconstituer les échanges commerciaux sur les places de la ville : « La foire aux bœufs avait lieu sur la place du château, les grains place du minage, les porcs place Saint Antoine. Les halles servaient pour les volailles et les œufs, ainsi que les chevreaux le lundi de Pâques. Cette histoire n’est pas si ancienne. Les foires se sont arrêtées dans les années 1960-1970 ».

Les témoignages d’anciens Coulongeois ont enrichi son récit d’anecdotes :

À la Saint Jean ou à la Saint Maurice se tenaient les foires d’accueillage. Les valets et servantes de ferme venaient sur la place du château pour échanger avec les recruteurs et se faire embaucher avant les travaux des champs. C’étaient les job dating de l’époque » !

Les modes de consommation ont changé, les foires ont disparu. « Il y a bien eu une tentative pour recréer une foire à la fin des années 1990. C’était plus pour le folklore que pour la vente. Avec la crise de la vache folle, tout s’est arrêté ».

Proche du monde rural

L’histoire locale est profondément liée à la dimension rurale de Coulonges-sur-l’Autize. En tant que fils d’agriculteur, Stendy y est attaché : « Je sais ce que c’est d’être agriculteur. Mes parents et grands-parents l’étaient. Je connais le monde rural ». Cette connaissance l’a amené naturellement à travailler pour des entreprises locales dans le cadre de son agence de communication. « J’ai fait mes études à La Rochelle et Rochefort, mais je ne me voyais pas vivre là-bas. Je préfère les petites villes. Je suis revenu ici parce que j’avais déjà des demandes de commerçants du coin. Ils ne vont pas spontanément vers des agences de communication de plus grandes villes. Le fait que je sois issu du milieu rural m’aide aussi pour comprendre leurs attentes ».

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