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« Sols nus, sol foutus ; sols couverts, sols prospères »

L’ingénieur agronome, Konrad Schreiber, a tenu sa conférence sur le sol et la fertilisation à l’invitation du Syndicat des vins charentais, mardi 29 juin. Il a fermement invité les viticulteurs, présents en nombre, à repenser le fonctionnement de leurs vignes. « Elles sont en danger de mort », estime-t-il.

Pour Konrad Schreiber, «  nourrir le sol, c'est nourrir la plante. » C’est ce qu’il a répété mardi à Cognac devant un public de vignerons charentais.
Pour Konrad Schreiber, « nourrir le sol, c'est nourrir la plante. » C’est ce qu’il a répété mardi à Cognac devant un public de vignerons charentais.
© Alexandre Veschini

Vous animez la conférence sol et fertilisation auprès du syndicat des vins charentais, quel est le sens de la présentation ?
Selon moi, le sol peut être un réacteur : nourrir le sol, c'est nourrir la plante globalement. C'est une vieille idée qui trotte dans l'agronomie depuis de nombreuses années. Elle a été remise en avant avec tous les penseurs de l'agriculture biologique de l'entre-deux-guerres qui n'a jamais bien fonctionné.
Nous avons remis ça debout pour essayer de comprendre où étaient les erreurs de raisonnement et rechercher ce qu'il manquait dans ce raisonnement justement.
Maintenant, nous avons fait ce travail et nous avons lancé la mise en œuvre.
Je fais ce travail sur toutes les agricultures, que ce soit de l'élevage, de l'arboriculture, du maraîchage, des AMAP, des grandes cultures ou ici de la vigne. Les principes fondamentaux sont toujours les mêmes.

Retrouvez la suite de l'article dans La Vie Charentaise du vendredi 2 juillet 2021, disponible en kiosque et sur abonnement.


Est-ce à dire qu'on aurait tendance à se focaliser trop sur la plante plutôt que sur le sol ?
Tout à fait. Nous nous retrouvons avec une mise en concurrence entre la plante et le sol qui n'est pas gérée dans notre projet agricole.

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