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Entretien
Marais de Brouage : « S’ils noient, je n’ai plus d’exploitation »

Installé à Hiers, Frédéric Cannaud est l’un des agriculteurs les plus touchés par le PAPI du marais de Brouage et le programme Adapto ; la majeure partie de ses terres pourraient se retrouver dans quelques années sous les eaux.

« Quand j’ai découvert ce projet, je n’ai pas dormi pendant une semaine », témoigne Frédéric Cannaud, ici sur le coteau surplombant le marais qu’il entretient et cultive.
« Quand j’ai découvert ce projet, je n’ai pas dormi pendant une semaine », témoigne Frédéric Cannaud, ici sur le coteau surplombant le marais qu’il entretient et cultive.
© Kévin Brancaleoni

« Je n’ai pas de solution… Je ne sais pas ce que je vais devenir. » Quelques semaines après avoir découvert les contours du programme Adapto, présenté en décembre dernier à Brouage, Frédéric Cannaud accuse le coup. Pour cet agriculteur installé sur le bourg d’Hiers, entre Marennes et Brouage (qui appartiennent à la même commune), le choc est rude : si le projet du Conservatoire du littoral est mis en œuvre, il perdra 180 de ses 200 ha de terres. « Je n’aurai plus de métier. Je n’aurai plus que des bâtiments, un coteau de 20 ha… Et c’est tout. » Vice-président d’un syndicat de marais, propriétaire d’une portion de digue littorale, il était déjà informé des risques que faisait peser le PAPI (programme d’action et de prévention contre les inondations) sur l’agriculture dans le secteur de Brouage, mais les cartes qu’il a découvertes l’ont laissé sous le choc.

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