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Boulangeries-pâtisseries
Se fournir en beurre AOP malgré la hausse des prix et la pénurie

La hausse du prix du beurre impacte fortement les professionnels des métiers de bouche, en particulier les boulangers-pâtissiers pour qui il représente un ingrédient de premier plan. Exemple à Ferrières-d'Aunis.

Jonathan Bergerot, chef-pâtissier à la boulangerie Le Talmeunier et lauréat du prix de la meilleure galette de Nouvelle-Aquitaine.
Jonathan Bergerot, chef-pâtissier à la boulangerie Le Talmeunier et lauréat du prix de la meilleure galette de Nouvelle-Aquitaine.
© Léa Calleau

Gérant de la boulangerie Le Talmeunier, à Ferrières-d’Aunis, Pascal Floch navigue à vue depuis le mois de septembre, début de l’augmentation du prix du beurre. « Le beurre de tourage est à 10 € le kilo, contre 6 € à 7 € en temps normal. Le beurre classique est à 6 € au lieu de 5 € », témoigne-t-il. « La hausse s’accompagne d’une pénurie : les grossistes peinent à assurer les livraisons. » Les fournisseurs ont même proposé à Pascal Floch de troquer son beurre pour de la margarine. « Hors de question » pour lui : « La margarine n’a pas les mêmes qualités organoleptiques que le beurre. La matière grasse du beurre est incontournable en pâtisserie, c’est elle qui confère les arômes et la saveur aux croissants, frangipanes, brioches… »

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