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Stratégie
Retarder les semis en parcelles sales

L'évolution du climat ces dernières années a tendance à favoriser les semis plus tardifs.

© V. Marmuse

En semis précoce, le risque d'exposition à des gelées importantes en sortie d'hiver diminue. En revanche, l'augmentation de la pression parasitaire d'ensemble devient le principal enjeu à prendre en compte. On peut considérer qu'en tendance, le risque parasitaire global peut représenter jusqu'à 15 q/ha de pertes de rendement difficiles à contrôler, pour des semis antérieurs au 20 octobre.

À l’inverse, l'accélération des cycles et l'avancée des stades peuvent permettre de préserver les potentiels de rendement sur des périodes plus tardives d'une vingtaine de jours par rapport aux périodes optimales établies dans les années 90.

Seule réserve : le type de sol de la parcelle ne doit pas présenter de risques trop importants de non-accessibilité en cas de pluies au-delà de début novembre.

Ces résultats ont été confortés par des résultats d'essais conduits dans la région ces dernières années.

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