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Programme Azur pour que tout baigne dans l'eau !

Chambres d’agriculture, coopératives et Négoce agricole s’engagent dans le programme Azur pour préserver la qualité de l’eau en Poitou-Charentes.

Les représentants des quatre partenaires d'Azur.
Les représentants des quatre partenaires d'Azur.
© Négoce agricole Centre-Atlantique

Réunis le lundi 20 avril à la station expérimentale d’Arvalis-Institut du Végétal au Magneraud à Saint-Pierre d’Amilly en Charente-Maritime, les Chambres d’agriculture, la coopération et le Négoce agricole ont annoncé leur engagement dans la préservation de la qualité de l’eau en lançant le programme Azur.

Luc Servant, président de la Chambre régionale d’agriculture, a rappelé la nécessité de prendre en compte les différents textes relatifs à la politique de l’eau – Directive Cadre sur l’Eau, Directives Nitrates, etc. L’alimentation en eau potable de la population est compliquée par les pollutions diffuses de toutes origines qui viennent altérer la qualité des eaux brutes captées. En Poitou-Charentes, un programme d’actions relatif à la qualité de l’eau existe au niveau des captages d’eau potable les plus sensibles depuis le début des années 2000 : il s’agit du programme Re-Sources. Après plusieurs années de mise en place, force est de constater que la qualité de l’eau de ces captages reste toujours insuffisante.

Face à ce constat, grâce à la volonté de la Chambre régionale d’agriculture, de Coop de France Poitou-Charentes et du Négoce agricole Centre-Atlantique de travailler ensemble, ces trois réseaux viennent d’élaborer le programme Azur.

Yvette Thomas, présidente de Coop de France Poitou-Charentes, a rappelé l’importance du travail en commun mené par les 3 réseaux. Parallèlement, elle a insisté sur la nécessité de produire des blés de qualité notamment en protéines afin de répondre aux débouchés existants.

Jean-Guy Valette, directeur du Négoce Agricole Centre-Atlantique, a confirmé la volonté des entreprises d’obtenir une amélioration de la qualité de l’eau avec des actions coordonnées avec les autres partenaires. De plus, il a rappelé vouloir ainsi privilégier des actions volontaires plutôt que de subir des contraintes réglementaires. Ainsi, la volonté est donc bien de de reconquérir la place des organisations professionnelles dans l’espace public et d’autre part de développer une agriculture économiquement viable et respectueuse de l’environnement.

Jean-Louis Moynier, ingénieur régional d’Arvalis-Institut du Végétal, a développé les sept mesures du programme Azur. Ce programme repose sur la conviction que pour obtenir des résultats probants sur la qualité de l’eau, il faut impliquer au minimum 80 % des agriculteurs des aires d’alimentation de captages. Le contenu technique d’Azur doit donc pouvoir être mis en place par tous les agriculteurs. Ce contenu a été défini par un groupe de travail piloté par Arvalis-Institut du végétal et mêlant des personnes de chaque famille d’organismes professionnels agricoles.

Concrètement, la démarche Azur est un socle de mesures respectueuses de la qualité de l’eau, cohérentes avec les objectifs de production agricole et généralisables à l’ensemble des agriculteurs d’un bassin versant. Ce socle de mesures sera commun aux différentes aires d’alimentation de captage sur lesquelles le programme sera déployé.

En conclusion, les quatre partenaires de la démarche ont signé une convention scellant le lancement opérationnel du programme Azur en Poitou-Charentes.

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