Premiers échos de la campagne maïs ensilage : insuffisant
Les années se suivent et ne se ressemblent pas : après une campagne 2024 trop humide compliquant les chantiers, 2025 se distingue par une météo caniculaire qui a fait du mal aux rendements et à la valeur alimentaire.
Les années se suivent et ne se ressemblent pas : après une campagne 2024 trop humide compliquant les chantiers, 2025 se distingue par une météo caniculaire qui a fait du mal aux rendements et à la valeur alimentaire.
L'apport de pluie de la fin juillet n'aura pas suffi à sauver la saison du maïs ensilage en Deux-Sèvres. Dans les premières remontées du terrain, il est question, dans l'ensemble, de volumes inférieurs d'environ un tiers aux rendements moyens. Le tout étant bien sûr à relativiser selon les parcelles : irriguées ou non, en petites terres ou en sols plus profonds.
"Dans les terres rouges à châtaigner du Mellois, le maïs en sec s'en est pas trop mal sorti, estime Fabien Girard, éleveurs de 110 laitières à St Léger de la Martinière. J'avais opté pour ensiler 100 % de mes 60 ha de maïs (non irrigués) pour sécuriser mon volume. Pour la qualité c'est médiocre, il y a beaucoup de fibre. Je vais acheter du maïs irrigué épi pour ramener de l'amidon".
