Aller au contenu principal

FNSEA 17 / JA 17
Pour les syndicats, #OnMarcheSurLaTête

JA 17 et FNSEA 17 ont symboliquement retourné les panneaux d'entrée ou de sortie de beaucoup de communes. Une action qui symbolise un profond malaise de la profession.

De multiples panneaux ont été retournés par les agriculteurs mobilisés.
De multiples panneaux ont été retournés par les agriculteurs mobilisés.
© JA 17 - FNSEA 17

Mercredi 22 novembre, au petit matin, beaucoup d'habitants ont pu voir les panneaux d'entrées ou de sorties de leurs communes, la tête renversée. Plus de 500 panneaux ont ainsi eu la tête en bas en Charente-Maritime. Une action menée dans le cadre d'un mouvement national lancé la veille. Cette action se veut pacifique et symbolique soulignent les deux syndicats JA 17 et FNSEA 17, dans un communiqué de presse du 22 novembre. Appelée #OnMarcheSurLaTête, elle est "représentative d'un profond malaise de la profession agricole"

Les deux organisations dressent une liste assez longue des raisons qui les poussent à agir de la sorte. Ils évoquent une augmentation des charges alors que les trésoreries sont à bout de souffle ; une non-revalorisation des marges producteurs et des négociations commerciales irrespectueuses ; un maintien de la souveraineté alimentaire du pays contre des réserves détruites et des accords bafoués par la justice. Ils parlent des retards de paiement des aides PAC alors que les engagements demandés aux agriculteurs sont toujours plus difficiles. Des retards de paiement des aides destinées à l'installation des jeunes sont récurrents et pendant ce temps une nouvelle aide dotation nouveaux jeunes agriculteurs (DNJA) est censée être plus attractive. Dans le flot de ce ras-le-bol, les agriculteurs parlent d'une accumulation et complexité des réglementations administratives alors que des contrôles sont toujours plus fréquents, sans parler des nouvelles normes incohérentes et qui ne respectent pas le "bon sens paysan". Enfin avec la loi Egalim qui n'est pas appliquée, on continue à importer des produits agricoles qui ne respectent aucune norme en vigueur sur notre territoire. 

Autant d'arguments qui amènent JA 17 et FNSEA 17 à s'interroger : "quel avenir pour notre agriculture dans ces conditions ?". Une interrogation pour laquelle les syndicats nationaux exigent "une vraie vision d'avenir pour l'agriculture" conformément aux engagements du président de la République aux Terres de Jim 2022.

 

Lire également l'article sur l'action dans la Vienne

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Les recrutements concernent notamment des opérateurs de collecte, de juin à fin juillet.
Le recrutement des saisonniers est lancé

Terrena, Océalia et Cérience ont lancé il y a déjà quelques jours leurs opérations recrutement à travers les premières…

Tom et Didi Hawkins ont repris la supérette de Bouresse, ouverte tous les jours, sauf le mardi de 8 h à 13 h et de 15 h 30 à 19 h 30. Le dimanche de 8 h à 12 h.
Ouverture de commerces à Bouresse et Leigné-les-Bois

Lors des vœux des maires de début d'année, leur arrivée était signalée comme des "bonnes nouvelles". Les supérettes de…

Julien Dupuis, de l'Earl la Mardière, aux côtés de sa génisse Parthenaise ayant remporté le prix de championnat du concours. Elle a été achetée pour la boucherie du Leclerc d'Azay-le-Brûlé.
Concours de boucherie de Saint-Maixent : les ventes en petite forme

Les ventes atones lors de la foire de Saint-Maixent-l'École, le 11 avril, ont confirmé la tendance observée lors des derniers…

Le colza sentira bientôt la rose

Si la floraison du colza, chaque début de printemps, ravit les yeux, elle est un peu moins réjouissante pour…

16 étudiants en BTS ACSE de Venours ont participé au projet.
Les lycéens à la découverte des Pays Bas
16 élèves du lycée de Venours vont réaliser le mois prochain un voyage vers les Pays-Bas. Au programme, un peu de tourisme, et…
Le camion Christelle Berthonneau s'appelle Sereine. Elle va à la porte de ses clientes ou s'arrête sur la place des villages.
Ces services qui viennent à notre porte
Certains commerçants ont décidé d'arpenter les routes de nos campagnes pour amener certains services à la porte de leurs clients.
Publicité