Aller au contenu principal

Pour Emmanuel Macron, pas de Mercosur sans clauses miroirs

  

© agriculture.gouv.fr

Alors que les discussions entre l’Union européenne et le Mercosur semblent s’accélérer depuis l’élection de Lula au Brésil, à la fin du mois d’octobre, Emmanuel Macron a déclaré, lors de son déplacement au Salon de l’agriculture le 25 février, « qu’un accord avec les pays latino-américains n’est pas possible s’ils ne respectent pas comme nous les accords de Paris, et s’ils ne respectent pas les contraintes environnementales et sanitaires que nous imposons à nos producteurs. Quand on impose à nos producteurs des contraintes, on doit les imposer à l’alimentation qu’on importe, ce qu’on ne fait pas assez au niveau européen ».

Si un accord a bien été conclu en 2019 entre l’UE et le Mercosur, après plus de vingt ans de difficiles négociations, il n’a toujours pas été ratifié, notamment en raison d’inquiétudes en Europe sur la politique environnementale de l’ex-président brésilien Jair Bolsonaro. Le retour au pouvoir de Lula semble avoir changé la donne et l’UE espère désormais signer cet accord d’ici le mois de juillet.

Face au spectre d’une signature imminente, l’interprofession a rencontré le président de la République au Salon de l’agriculture. Ce dernier s’est vu rappeler l’opposition de la profession à l’accord de libre-échange UE-Mercosur et il a assuré qu’en l’absence de réciprocité environnementale, il n’y aurait pas de signature.

Par ailleurs, « Emmanuel Macron a été très marqué par les chiffres de la décapitalisation », rapporte Emmanuel Bernard, le président de la section bovine d’Interbev. L’année dernière, la baisse du cheptel s’est accélérée, avec une perte de 837 000 vaches (laitières et allaitantes) depuis 2016. Cette décapitalisation a pesé sur la production de viande bovine en 2022 (-3,7 %), et le phénomène se poursuit début 2023, selon une récente note d’Agreste (-3,1 % en janvier 2023 sur un an).

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Une centaine d'agriculteurs sont mobilisé depuis 8h ce matin.
Les irrigants bloquent le Futuroscope et pensent que "le mouvement va se durcir"

Depuis 8h ce matin, et à l'appel de l'Adiv, de la Chambre d'agriculture, de la FNSEA, les JA et la CR de la Vienne, des…

Dany Dubernard a été élue maire de Boivre-la-Vallée en mai 2020. Elle ne se représente pas en mars 2026.
Boivre-la-Vallée supprime ses communes déléguées
Le 1er janvier, Boivre-la-Vallée n'aura plus ni mairie déléguée ni maire délégué. Une économie mais aussi une meilleure…
L'équipe organisatrice était en réunion cette semaine. Objectif: s'adapter avec optimisme à l'actualité.
La Ferme s'Invite sera une belle fête... sans les bovins

Sur l'affiche de la Ferme s'Invite, la race Limousine est à l'honneur. Mais les bovins ne seront finalement pas présents les 7…

Mélanie Gatard a lancé son activité d'apicultrice en 2023 à Chabrac.
Une année correcte pour le miel
Installée depuis 2023, Mélanie Gatard est apicultrice à Chabrac.
À droite, Laurent Escot, responsable de la formation de technicien entrepreneur agricole et les 5 (sur les 6) apprenants de cette année.
En formation de "technicien entrepreneur agricole"

Depuis le 22 septembre, 6 personnes ont intégré la formation de Technicien entrepreneur agricole à la MFR de Chauvigny.…

Le journaliste Olivier Dauvers était l'invité du Crédit Agricole. Il a échangé avec Céline Peloquin (Les Fermes de Chassagne) et Antoine Galinat (La Ferme de Vialat).
Pourquoi distributeurs et agriculteurs peuvent s'entendre
Le Crédit Agricole Charente-Périgord a organisé son troisième rendez-vous de l'agriculture, abordant le sujet sensible des…
Publicité