Aller au contenu principal

Plusieurs aides annoncées par Marc Fesneau au Space

© Réussir

Lors de son discours au Space, le 13 septembre à Rennes, le ministre de l’agriculture Marc Fesneau a annoncé que le régime des calamités agricoles sera accessible à partir de 11 % de pertes de produit brut d’exploitation (au lieu de 13 % habituellement). Alors que les agriculteurs font face à une sécheresse historique, cette décision vise à « faire rentrer un maximum d’élevages, notamment en polyculture-élevage », dans ce dispositif.

Demandé par la Fnsea, cet abaissement du seuil d’accès aux calamités est « extrêmement important. Il avait déjà été actionné il y a trois ans, a rappelé Christiane Lambert, la présidente de la Fnsea, lors d’une conférence de presse. Toutefois, il faudra que l’État soit plus généreux », a-t-elle ajouté, alors que le ministre n’a pas répondu à la demande de son syndicat de porter les indemnisations à 30 % des pertes (contre 28 % actuellement).

Par ailleurs, « il y aura des aides flash en département, à la main du préfet », a-t-elle complété, ajoutant que « le comité national de gestion des risques en agriculture se réunira en octobre, plus vite qu’habituellement ». La présidente du syndicat majoritaire a demandé au ministre de s’engager sur des premiers versements des calamités en décembre, au lieu d’avril en temps normal.

Dans son discours, Marc Fesneau s’est dit déterminé à « gagner le plus de temps possible pour rassurer les éleveurs sur le fait qu’ils auront la trésorerie pour passer l’hiver. S’il faut mettre en œuvre des dispositifs complémentaires, on le fera ». Après les aides à l’alimentation animale en porcs et volailles du plan de résilience, le ministre s’est dit ouvert à réfléchir à un dispositif pour les éleveurs bovins. Ces dernières semaines, la rue de Varenne avait déjà annoncé des exonérations de TFNB (taxe sur le foncier non bâti) et de charges sociales, ainsi qu’un renforcement des avances versées en octobre sur les aides Pac.

« La souveraineté alimentaire passe par l’élevage », a-t-il appuyé, avant d’appeler toute la chaîne alimentaire, en particulier les distributeurs et les consommateurs, à « porter sa part de souveraineté ». Selon le ministre, la France n’est « pas un pays de pénurie, mais un pays de pénurie de rémunération ».

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Yasmine et Cécile devant la tiny house.
Tiny house : un mini nid douillet

Cécile Boin a créé son entreprise " La Tiny Maousse ". Elle conçoit et construit des petites maisons, facilement…

Le petit mémo du futur installé

De l'idée au projet, le chemin du futur agriculteur est plein d'étapes. 
Elles sont concomitantes et de nombreux acteurs…

Jean a quitté un petit appartement de Poitiers pour Coloc 55, un soulagement pour lui.
Au nord du Mellois, une coloc pour seniors autonomes

Fin octobre, Coloc 55 a accueilli ses premiers résidents à La Mothe-Saint-Héray. Des colocataires seniors séduits par la…

Dans l'Eure, ils misent sur 6 ha d'arbres Paulownia

Amandine Mordant et Raphaël Sébire, associés à Fort-Moville (27), viennent de mettre fin à leur atelier laitier. Afin de…

Trouver sa place, même en famille

Le Gaec de Villers, à Aigondigné, est dirigé par trois cousins installés en huit ans. Dernier arrivé, Jérémy Nourrigeon s'est…

Thomas et sa vache Obstinée, présentée lors du Printemps des génisses en 2019.
Thomas Bitaudeau, futur installé et passionné de concours

Parcourant les concours depuis cinq ans avec les vaches du troupeau laitier parental, Thomas Bitaudeau franchira le pas de l'…

Publicité