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Plus que jamais, les chevriers restent solidaires

L’assemblée générale des chevriers de Charente s’est tenue le 13 novembre dernier. Les éleveurs caprins ont fait part de leurs inquiétudes

Les chevriers doivent faire face aux aléas climatiques et au vieillissement des exploitants.
Les chevriers doivent faire face aux aléas climatiques et au vieillissement des exploitants.
© A.V.

Jean-Pierre Monthubert, président de l’association des chevriers de Charente, a donné le ton dans son rapport moral : « Les années sont de plus en plus compliquées pour nos élevages. Face aux aléas climatiques que nous traversons chaque année (grêle, épisodes pluvieux de longue durée, sécheresse...), nos élevages doivent résister, et cela passe par la solidarité entre les éleveurs. Nous nous devons d’être solidaires pour passer ensemble les coups durs, qu’ils soient d’ordre climatique, sanitaire, financier. »
Parmi les problématiques qui reviennent, l’âge des éleveurs et la difficulté à transmettre son exploitation deviennent critiques. L’association recevait à ce titre Martial Pouzet, de la Chambre d'agriculture de la Charente. « En Charente, les installations ont connu des périodes creuses avec une reprise en 2014. En 2018, il y a eu seulement deux installations aidées en production laitière. Nous sommes en attente des chiffres de la MSA en mars ou en avril pour les installations non-aidées. »

Retrouvez la suite de l'article dans La Vie Charentaise du jeudi 22 novembre 2018

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