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Plan de relance : coup de pouce à l'agriculture charentaise

Le plan de relance a permis à l'agriculture charentaise de bénéficier de près de 2 millions d'euros pour financer, jusqu'à 40 %, les investissements tournés vers l'agroécologie, l'adaptation au changement climatique et la souveraineté alimentaire.

Installé à Feuillade, Yohann Delage a réussi à passer entre les grosses difficultés de connexion pour répondre à plusieurs appels à projets.
Installé à Feuillade, Yohann Delage a réussi à passer entre les grosses difficultés de connexion pour répondre à plusieurs appels à projets.
© Alexandre Veschini

Avec le plan de relance de l'État, près de 200 exploitations charentaises ont reçu un coup de pouce financier pour produire « une alimentation saine, durable et locale et pour tous les Français, a rappelé la préfète Magalie Debatte, il est important d'accompagner l'agriculture et les forêts dans l'adaptation au changement climatique. »
Installé à Feuillade, Yohann Delage a réussi à passer entre les grosses difficultés de connexion pour répondre à plusieurs appels à projets. Il a été aidé sur trois investissements. Il a d'abord répondu au plan agroéquipement. « J'ai candidaté pour un investissement pour un épandeur à engrais. » Il va pouvoir utiliser moins de produit et être plus efficient. « Cela va permettre d'éviter d'en diffuser trop à certains endroits, et pas assez à d'autres », explique Yohann Delage. L'économie en engrais, le gain est estimé à 5 %. « Ça peut paraître peu mais ce n'est pas négligeable pour nous. » Ce gain peut s'accompagner d'un meilleur rendement. Le président de la Chambre d'agriculture précise : « on diminue la quantité totale mais on optimise zone par zone, parcelle par parcelle. Il y a aussi l'aspect qualitatif du grain, notamment le taux de protéine pour que ce soit commercialisable en France comme à l'export. » Au préalable, Yohann Delage a diligenté des études de sols poussées pour savoir. « Ce sont des éléments coûteux, nécessaire et qui devraient pouvoir être pris en charge par France Relance. Partir du sol pour adapter sa pratique », estime pour sa part Christian Daniau. Et Henri Servat, directeur départemental des territoires de préciser sur la question environnementale : « un dosage plus précis permet aussi d'éviter le surplus d'engrais qui serait lessivé vers les nappes et une pollution. »

Retrouvez la suite de l'article dans La Vie Charentaise du vendredi 14 mai 2021, disponible en kiosque et sur abonnement.

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