MHE : La surveillance est renforcée sur les avortements en Deux-Sèvres
La maladie hémorragique épizootique est arrivée en Deux-Sèvres il y a une semaine. Si la situation n'est pour l'heure pas préoccupante, le GDS 79 souhaite prendre les devants en incluant la recherche de la MHE dans son kit avortement.
La maladie hémorragique épizootique est arrivée en Deux-Sèvres il y a une semaine. Si la situation n'est pour l'heure pas préoccupante, le GDS 79 souhaite prendre les devants en incluant la recherche de la MHE dans son kit avortement.
![Les moucherons, vecteurs de la maladie, piquent les parties molles des animaux. La langue pendante est ainsi un signe d'infection. Toutefois, les symptômes sont les mêmes que ceux de la FCO.](https://medias.reussir.fr/caracterres/styles/normal_size/azblob/2023-11/4495297a276561895297a2765db952v_.png?itok=_9IvCxqm)
![Du fait des zones régulées établies à 150 km autour de chaque cas, la régulation des mouvements d'animaux concerne une bonne partie de l'Ouest de la France.](https://medias.reussir.fr/caracterres/styles/normal_size/azblob/2023-11/c522949b27656a922949b27658d229v_.png?itok=-khKjskw)
La maladie hémorragique épizootique (MHE) gagne du terrain et s'installe doucement de plus en plus au nord de la France. En un an, elle est passée de la côte méditerranéenne (Tunisie, Sicile, Espagne) à la côte Atlantique et aux Deux-Sèvres, depuis la confirmation d'un cas dans un élevage de Limousines à Chérigné, au sud du département, jeudi 23 novembre au soir.
Un cas unique pour le moment, alors que l'élevage n'avait pas vu l'introduction de bovins depuis un peu moins d'un an et que l'environnement a été jugé " sans pratiques à risques ". L'alerte a été donnée quelques jours avant par l'éleveur qui s'inquiétait de la maigreur de sa vache.
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