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Maïs : surveiller l’état des RFU après la période de sécheresse

La majorité des maïs sont déjà dans la phase la plus sensible au stress hydrique (à partir de 15F). Les épisodes orageux des deux dernières semaines vont permettre de retarder de quelques jours les prochains tours d’eau.

© Arvalis

Entre le 10 mai et le 10 juin, les températures au-dessus de la médiane des vingt dernières années, la faible pluviométrie et le vent d’Est fort se sont traduits par de très fortes évapotranspirations potentielles (ETP), souvent supérieures à 6 mm/jour sur la période. Ces conditions se sont traduites par un épuisement rapide des réservoirs facilement utilisables (RFU). Cependant, ces conditions stressantes sont intervenues avant le début de la période de sensibilité au stress hydrique.

Le plus souvent, les pluies orageuses de ces deux dernières semaines n’ont pas permis de reconstituer les réserves en eau du sol, notamment dans les Deux-Sèvres et en Vendée. Les RFU des parcelles situées dans les secteurs les moins arrosés ou en sols moyens à superficiels sont de nouveaux proches de l’épuisement.
 

Reprise du tour d’eau après une pluie
 

En cas de pluie significative, c’est-à-dire supérieure à 10 mm, il faut repousser l’irrigation d’un jour par tranche de 5 mm (s’il a plu 15 mm, attendre trois jours avant de reprendre le tour d’eau). Dans la mesure du possible, il faut essayer de préserver un niveau de « remplissage » du RFU suffisant pour accompagner les probables demandes climatiques fortes de juillet, mais conserver un « déficit sol » de 15-20 mm permet de stocker d’éventuelles pluies.

Contrôler la dose reçue par le maïs
 

Les compteurs volumétriques qui équipent le matériel d’irrigation permettent de connaître la dose reçue à la parcelle. Cependant, il n’est pas rare de constater des écarts entre la dose programmée et la dose réellement apportée. Il est donc nécessaire de mettre en place un/des pluviomètres dans la parcelle. Arvalis recommande des pluviomètres standards, plus précis.

Piloter l’irrigation en volume limitant
 

Avec un volume ne permettant pas de satisfaire les besoins 8 années sur 10, l’objectif est de répartir le volume d’eau disponible pour couvrir au mieux la période de très grande sensibilité au stress hydrique du maïs. Cette période s’étend du stade 15F au stade limite d’avortement du grain (SLAG), soit deux à trois semaines après la floraison femelle.

L’irrigation débutera donc plus tardivement qu’avec un volume non limitant : un stress modéré en début de cycle est moins impactant qu’un stress tardif. On peut préférer des doses d’irrigation réduites et plus fréquentes : par exemple, pour un volume de 150 mm, 6 apports de 25 mm valent mieux que 5 apports de 30 mm ou que 4 apports de 38 mm.

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