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L'investissement dans un bon bélier se justifie

La diffusion des progrès génétiques en ovin repose pour une part importante sur les béliers. Les incidences économiques et techniques de la voie mâle ont été quantifiées par l'étude Gedurab, menée par l'Institut de l'élevage.

Édouard Laidet, responsable de l'atelier ovin du lycée de Melle et Héléna Buchet, animatrice de l'OES Mouton vendéen, défendent l'intérêt des béliers inscrits.
Édouard Laidet, responsable de l'atelier ovin du lycée de Melle et Héléna Buchet, animatrice de l'OES Mouton vendéen, défendent l'intérêt des béliers inscrits.
© Marie Giraud

À quoi sert un bon bélier ? À gagner en rentabilité, répond l'Institut de l'élevage, qui a publié en 2023 les résultats de l'étude Gedurab, destinée à quantifier les apports zootechniques et économiques de la génétique ovine sur les troupeaux.

Lire aussi : À l’Epinais, la relève est assurée… en famille !

Une finition plus rapide, moins de gras, moins de concentrés

Les essais ont comparé les performances d'agneaux issus de béliers à différents potentiels génétiques. 280 agneaux descendants directement des dix meilleurs béliers de la station Mouton vendéen et 250 agneaux issus des neuf béliers les moins prometteurs ont simultanément été finis en bergerie (jusqu'au poids seuil de 33 kg pour les femelles et 39 kg pour les mâles).

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