Aller au contenu principal

Les maires ruraux veulent garder leurs écoles

Ce type d'article revient malheureusement tous les ans à la même époque : de nouvelles fermetures de classes ou d'écoles sont envisagées dans la Vienne pour la prochaine rentrée. L'association des maires ruraux de la Vienne dénonce ces projets, dont beaucoup concernent des communes rurales.

Une vingtaine d'élus se sont retrouvés lundi devant le Rectorat, à Poitiers.
Une vingtaine d'élus se sont retrouvés lundi devant le Rectorat, à Poitiers.
© Elisabeth Hersand

"Tout le monde dit qu'il aime le monde rural. Mais c'est comme en amour, il faut des preuves !" peste Cyril Cibert. Le maire de Chenevelles et président de l'association des maires ruraux de la Vienne était lundi devant le Rectorat de Poitiers, avec d'autres élus du département : maires, mais aussi parlementaires.

À leurs côtés, des représentants des enseignants et des parents d'élèves s'étaient mobilisés pour "dire stop à l'hémorragie" dans le système éducatif, plus particulièrement en milieu rural. "Il y a 52 projets de fermeture, et plus de la moitié sont dans le monde rural" explique Matthieu Menant, secrétaire départemental du syndicat SNUipp.

Des éventuelles fermetures qui devraient être arrêtées le 5 mars, mais qui se précisent sur le terrain. "Le Dasen est venu à la rencontre de 10 communes sur le territoire de Vienne et Gartempe" s'inquiète Gisèle Jean. La maire de Queaux et vice-présidente de la communauté de communes rappelle que ce territoire a déjà connu des fermetures l'année dernière. Puisque le document n'est pas encore finalisé, les élus se disent "dans le flou".

Mais Cyril Cibert craint avant tout des gros regroupements, qui obligent les enfants à du temps de trajet en plus, mais aussi les communes à revoir les parcours des cars. "À la campagne, on a les mêmes droits qu'ailleurs ! Il faut arrêter de fragiliser le monde rural. Dans de nombreuses communes, les seuls services publics qu'il reste, c'est la mairie et les écoles".

Également présent à la mobilisation, Bruno Belin, sénateur de la Vienne réclame "de la cohérence. On nous annonce les Villages d'Avenir et France Ruralités, et ensuite on fragilise le monde rural en supprimant des classes ou écoles".

Et la représentante de la FCPE présente, Laurence Compagnon-Ravet, de s'interroger avec ironie. "On nous dit que le niveau scolaire est moins bon dans le monde rural... Cela veut-il dire que l'air de la campagne rend bête?". 

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

La petite dernière de chez New Holland, la CR 11 a été présentée, jeudi 27 juin, à Essouvert.
La CR 11 en démonstration

Les Établissements Chambon ont invité 200 clients, à venir voir la toute dernière moissonneuse batteuse de New Holland, la…

Thomas (à droite) a passé du temps avant le parrainage avec les deux frères Mimault pour prendre la relève de François.
À L'Absie, le temps a œuvré pour nouer la relation cédant-futur installé

Au Gaec La Jolinière, un nouveau duo d'associés a vu le jour depuis le 1er mai : Thomas Moigner a rejoint Christophe…

La moissonneuse de l'ETA Poussard, de Villiers-en-Plaine, dans une "belle" parcelle d'orge à 65 q/ha.
Moissons en Deux-Sèvres : petite récolte en vue

Les premiers hectares battus en Deux-Sèvres en orge et en colza montrent des rendements hétérogènes, à tendance basse, et une…

D'immenses chapiteaux jalonnent la vallée derrière la mairie de Saint-Martin.
Village de l'eau : méli-mélo de luttes sous chapiteaux

Le Village de l'eau a pris ses quartiers à Saint-Martin-lès-Melle le 16 juillet. Il rassemble des militants de luttes diverses…

Le système de coupe tronçonneuse est une pince Vosch 2000 force 52 KN guide de 80 cm.
Du nouveau à la Cuma du Bocage

Plus de prestations grâce à de nouveaux matériels : 300 000 € ont été investis par cette Cuma des environs de Bressuire.

Les premières collectes françaises de blé tendre montrent des rendements inférieurs de 11 % à la moyenne décennale.
Pas assez de blé pour les agriculteurs

Le blé tendre ne fait pas exception à la mauvaise année céréalière, avec une estimation de rendement moyen à 64 q/ha.

Publicité