Aller au contenu principal

Les irrigants au-devant du grand public

Une porte ouverte était organisée le 5 octobre sur le bassin de la Boutonne, qui doit accueillir quatre nouvelles réserves. L'occasion de refaire un point technique sur le projet.

Cette action de communication s'inscrit dans le cadre d'une concertation avec le grand public ouverte jusqu'au 
5 décembre.
Cette action de communication s'inscrit dans le cadre d'une concertation avec le grand public ouverte jusqu'au
5 décembre.
© N.C.

Le 5 octobre, la Coopérative de l'eau et la chambre d'agriculture organisaient une porte ouverte sur une exploitation de Villiers-sur-Chizé. Cette action de communication sur les réserves de substitution du bassin de la Boutonne s'inscrit dans le cadre d'une concertation préalable avec le grand public (*). Agriculteurs et acteurs économiques étaient présents afin de présenter cette deuxième tranche d'un projet initié il y a près de vingt ans sur ce territoire où cinq retenues ont été construites en 2011.
D'une capacité totale de 950 000 m3, quatre réserves sont prévues sur les communes de Séligné, Brieuil-sur-Chizé (deux sites) et Villiers-sur-Chizé. Face aux interrogations que suscite ce projet, les agriculteurs ont eu à coeur de rappeler que l'eau sécurisée sur ce bassin est le garant de reprise d'exploitation sur le siège des communes du bassin.
Le bassin de la Boutonne compte un tiers d'exploitations irrigantes compte tenu de la nature des sols et affiche une très grande diversité de cultures. Cette journée a été l'occasion d'expliquer les conditions de remplissage de ces réserves en hiver pour une utilisation l'été et de rappeler que leur volume ne représente même pas 1 % des 270 millions de m3 de pluie qui tombent en hiver sur ce secteur. La création des réserves s'appuie sur des études approfondies, garantes de l'impact sur le milieu et différents échanges techniques sont également en cours avec les associations environnementales. Thierry Boudaud, le président de la Coopérative de l'eau, a rappelé l'importance de ces échanges et d'expliquer aux riverains toute la complexité des exploitations

(*) jusqu'au 5 décembre, le grand public est invité à s'exprimer sur le projet via un formulaire en ligne disponible sur le site internet de la chambre d'agriculture.

Toutes les informations sur la page https://deux-sevres.chambre-agriculture.fr/techniquesinnovations/irrigation/saintonge/

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

L'atelier des 6 Vallées réunit des producteurs de la Vienne et des Deux-Sèvres.
L'Atelier des Vallées prend forme
L'atelier collectif de découpe et de transformation de produits locaux des Vallées devrait voir le jour début 2026 à Coulombiers…
Baptiste Conreaux amène les commandes de fruits, légumes, jus et œufs à la porte de ses clients.
Des produits locaux livrés à domicile

Si la demande de livraison de fruits et légumes locaux était forte pendant la crise sanitaire, elle s'est bien estompée ces…

Laurette Didière vient de créer son agence Charentes In Flow.
Découverte touristique sur-mesure des Charentes
Laurette Didière créé une agence de tourisme réceptive : Charentes In Flow.
La Chambre d'agriculture de Charente (représentée par son président Christian Daniau) a porté le dossier pour tout le Poitou-Charentes. Aux manettes : le service Environnement, dirigé par Audrey Triniol.
La MAEC zone intermédiaire financée en intégralité
Tous les agriculteurs éligibles à la mesure agro-environnementale et climatique "zone intermédiaire en Poitou-Charentes", qui en…
Guillaume Roux et Cassandra Bœuf veillent sur leurs escargots.
Nouveaux anges gardiens pour les cagouilles
Cassandra Bœuf et Guillaume Roux ont repris la Cagouille charentaise, à Mons. L'exploitation hélicicole va déménager dans les…
Il manque un quart de sole de cultures d'hiver, qui n'ont pas pu être semées en Gâtine, et en plaine, les parcelles argilo-calcaires ont noyé par endroits.
"Si la collecte atteint 60 % d'une année standard, ce sera bien "

Les conditions climatiques ont chamboulé les plans d'assolement traditionnels. Ce début de printemps voit un potentiel de…

Publicité