Commerce UE-Brésil
Commerce UE-Brésil : "Les exigences européennes sont disproportionnées"
Antônio Pitangui de Salvo, président de la FAEMG, principal syndicat d'agriculteurs du Minas Gerais, la région du Brésil qui produit le plus de lait, de café, de cellulose de bois et grand bassin céréalier, sucrier et d'élevage allaitant, s'exprime sur ses relations commerciales avec l'Europe.
Antônio Pitangui de Salvo, président de la FAEMG, principal syndicat d'agriculteurs du Minas Gerais, la région du Brésil qui produit le plus de lait, de café, de cellulose de bois et grand bassin céréalier, sucrier et d'élevage allaitant, s'exprime sur ses relations commerciales avec l'Europe.

Quelles sont les grandes tendances actuelles de la production agricole au Minas Gerais ?
Nous perfectionnons nos systèmes en non-labour, qui sont indispensables pour cultiver douze mois sur douze et sous un climat tropical, et assurer souvent deux récoltes par an.
La surface cultivée au Brésil est stable, autour de 55 millions d'hectares. Par contre, le rendement moyen en soja est passé de 3 à 4 tonnes par hectare en une quinzaine d'années. Un saut productif d'ampleur similaire a été accompli en maïs. Les récoltes de grain ont progressé au Brésil comme nul part ailleurs dans le monde, de 100 millions de tonnes (Mt) en l'an 2000 à 317 Mt en 2023.
La filière du bœuf s'intensifie, elle aussi. L'âge moyen des animaux abattus est passé de 3 ans et demi à 2 ans. Avec le même cheptel, on produit plus de viande.