Aller au contenu principal

L’Écomusée de demain parlera alimentation

Les questions de l’alimentation sont dans l’air du temps et pour l’équipe de l’Écomusée du Montmorillonnais c’est un projet de société. Des travaux d’ampleur sont engagés pour créer un espace dédié.

Le nouvel espace de l’écomusée de demain fera la part belle à l’alimentation.
© Marine Nauleau

Les articles publiés entre le 15 et le 30 juillet sur CaracTerres.fr sont en accès libre ! Vous pouvez ainsi découvrir le contenu de nos quatre journaux. 
Pour rejoindre notre communauté d’abonnésdirection la boutique en ligne. 
Déjà abonné ? Activez votre compte numérique ici en réinitialisant votre mot de passe. En cas de difficulté, contactez-nous à redaction@caracterres.fr

 

Pas de transition écologique sans un accès à une alimentation de qualité pour tous. C’est la conviction de l’équipe de l’Écomusée du Montmorillonnais et il fallait bien que les questions de l’alimentation, liées à l’agriculture, entrent dans les lieux. Une exposition est d’ailleurs actuellement installée dans les premières salles, sous le titre « Vers une alimentation durable et saine ». Une série de panneaux parle de transition et de sécurité alimentaire, d’éducation à la consommation des fruits et des légumes de saison, de santé aussi, et forcément de changement climatique. L’exposition est visible jusqu’au 8 octobre.

Scénographie et cuisine

Dans le prolongement de cette exposition, l’espace de 400 m2, dont la construction vient de débuter, mettra donc les questions de l’alimentation à l’honneur. Sous trois questions : « Qu’est-ce qu’on veut manger demain ? Quelle agriculture voulons-nous ? Et quel sera l’impact sur l’environnement ? » détaille Gilbert Wolf, coprésident de l’Écomusée du Montmorillonnais. « Depuis 1987, l’écomusée se veut une vitrine du territoire agricole et rurale. Nous allons ainsi continuer à donner des clés de compréhension de notre territoire aux visiteurs, habitants ou touristes. Les jeunes font évidemment partis de nos cibles car ce sont eux qui feront la société de demain » complète Gilbert Wolf. Une scénographie sera spécifiquement créée et des animations et des conférences seront organisées.

L’accueil de séminaires d’entreprises est aussi dans les cartons. Et pour allier les mots et les actes, un espace de restauration complétera l’espace pédagogique. « Nous travaillerons avec des producteurs locaux et nous proposerons notamment de la cuisine au chanvre » précise Gilbert Wolf. Une cuisine au chanvre qui fera écho au choix de ces matériaux de construction pour la dalle au sol et l’isolation. « L’écomusée de demain aura vocation à être un démonstrateur local d’une filière en développement dans la région » assure Gilbert Wolf. D’ici l’ouverture de ce nouvel espace, prévue en 2025, l’enjeu sera de trouver un nouveau nom. « Écomusée, ça ne parle pas beaucoup au plus grand nombre. « Musée » c’est plutôt connoté vers le passé pour le grand public. Nous sommes résolument tournés vers l’avenir » affirme Gilbert Wolf.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

L'atelier des 6 Vallées réunit des producteurs de la Vienne et des Deux-Sèvres.
L'Atelier des Vallées prend forme
L'atelier collectif de découpe et de transformation de produits locaux des Vallées devrait voir le jour début 2026 à Coulombiers…
Baptiste Conreaux amène les commandes de fruits, légumes, jus et œufs à la porte de ses clients.
Des produits locaux livrés à domicile

Si la demande de livraison de fruits et légumes locaux était forte pendant la crise sanitaire, elle s'est bien estompée ces…

Laurette Didière vient de créer son agence Charentes In Flow.
Découverte touristique sur-mesure des Charentes
Laurette Didière créé une agence de tourisme réceptive : Charentes In Flow.
La Chambre d'agriculture de Charente (représentée par son président Christian Daniau) a porté le dossier pour tout le Poitou-Charentes. Aux manettes : le service Environnement, dirigé par Audrey Triniol.
La MAEC zone intermédiaire financée en intégralité
Tous les agriculteurs éligibles à la mesure agro-environnementale et climatique "zone intermédiaire en Poitou-Charentes", qui en…
Guillaume Roux et Cassandra Bœuf veillent sur leurs escargots.
Nouveaux anges gardiens pour les cagouilles
Cassandra Bœuf et Guillaume Roux ont repris la Cagouille charentaise, à Mons. L'exploitation hélicicole va déménager dans les…
Il manque un quart de sole de cultures d'hiver, qui n'ont pas pu être semées en Gâtine, et en plaine, les parcelles argilo-calcaires ont noyé par endroits.
"Si la collecte atteint 60 % d'une année standard, ce sera bien "

Les conditions climatiques ont chamboulé les plans d'assolement traditionnels. Ce début de printemps voit un potentiel de…

Publicité