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Sécheresse
En Deux-Sèvres, le troisième épisode le plus sec depuis vingt ans

© L'Agriculteur Charentais

Des blés qui se gâtent, des cultures à peine semées qui attendent l’eau pour se déployer : tout le monde scrute le ciel dans l’attente de la pluie. Laquelle n’arrive toujours pas. « L’automne et l’hiver 2021 en Deux-Sèvres ont présenté respectivement 40 % et 25 % de déficit de pluie par rapport à la moyenne de référence (240 mm pour l’hiver) », retrace Françoise Marguerat, référente territoriale Météo France. Une situation pire que l’année dernière, où une sécheresse avait aussi frappé en mars-avril. « L’hiver précédent avait enregistré un excédent d’eau de 32 % qui avait permis la recharge du milieu », explique-t-elle.

Mercredi 4 mai, la préfecture a renforcé ses mesures de restrictions des usages de l’eau, en précisant que cette « période figure au troisième rang des saisons les plus sèches depuis vingt ans ». Sont précisées dans les arrêtés que « l’irrigation agricole avec des prélèvements directs dans le milieu naturel hors dérogations est interdite dans les sous-bassins du Lambon et de Mignon Courance (tous les jours), ainsi que dans celui de l’Aume-Couture (3 jours par semaine) ».

La création des réserves conduit à une baisse conséquente des prélèvements en eau dans le milieu naturel pendant la période d’étiage. C’est l’intérêt de la substitution : faire basculer une partie des prélèvements qui étaient réalisés en été sur la période hivernale."

La préfecture en profite pour rappeler que le projet des réserves de substitution est un outil de gestion de l’eau : « Les prélèvements ne peuvent avoir lieu que si les nappes souterraines et les cours d’eau identifiés sont à un niveau donné, dont l’évolution est étroitement surveillée. L’eau prélevée n’a qu’une incidence négligeable sur la recharge des nappes. La création des réserves conduit à une baisse conséquente des prélèvements en eau dans le milieu naturel pendant la période d’étiage. C’est l’intérêt de la substitution : faire basculer une partie des prélèvements qui étaient réalisés en été sur la période hivernale ».

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