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Le Sdage Adour-Garonne adopté le 1er décembre

Le 1er décembre, le Comité de Bassin Adour-Garonne a approuvé le Sdage, document cadre de la politique publique de l'eau pour les six prochaines années.

Objectif du Sdage : atteindre 69 % des eaux superficielles en bon état en 2021.
Objectif du Sdage : atteindre 69 % des eaux superficielles en bon état en 2021.
© La Vie Charentaise

Le Comité de bassin Adour-Garonne s’est réuni en séance plénière le mardi 1er décembre 2015 à Labège, près de Toulouse, sous la présidence de Martin Malvy, préfet de Région, et en présence de Pascal Mailhos, préfet coordonnateur de bassin.

L’assemblée qui regroupe les différents acteurs et usagers de l'eau du grand Sud-Ouest a adopté le « schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux » (Sdage) pour les années 2016 à 2021. Le « parlement de l'eau » a par ailleurs émis un avis favorable sur le programme de mesures associé.

Après près de deux ans d'échanges et de travail de mise à jour, dont six mois de consultation des acteurs institutionnels et du public, cette adoption valide l'objectif emblématique du Sdage : atteindre 69 % des eaux superficielles en bon état en 2021.



Largement approuvé


Le Comité de Bassin souhaite impulser ainsi un nouvel élan à la politique publique de l'eau dans le Sud-Ouest, mise en œuvre par l'ensemble des acteurs de l'eau.
Dans le prolongement du Sdage 2010-2015, le nouveau Sdage, approuvé par 86 voix contre 18 et 4 abstentions, donne un cadre à toutes les interventions de l'Etat, de ses établissements publics et des collectivités territoriales dans le domaine de l'eau sur le bassin, ainsi qu'un guide pour l'ensemble des acteurs de nos territoires.
Il répond aux grands enjeux du bassin : la réduction des pollutions, l'amélioration de la gestion quantitative, la préservation et la restauration des milieux aquatiques et la gouvernance de l'eau.
Il intègre des évolutions importantes comme l'adaptation au changement climatique, la contribution du bassin aux objectifs du plan d'action pour le milieu marin, et l'articulation avec le plan de gestion des risques d'inondation, validé lors de la même réunion.
Le coût du « programme de mesures » associé au Sdage, dont les actions doivent être déclinées localement, est estimé à près de 3,4 milliards d'€, soit 560 millions d'€ par an, pendant six ans. L'agence de l'eau contribuera au financement de ces actions par le biais de son programme d'intervention récemment adapté.

* Le  « parlement de l'eau » est constitué de 135 acteurs publics ou privés de l'eau du bassin Adour-Garonne. Aux côtés des élus, de l'Etat, les usagers y sont également représentés.

La profession agricole dépose un recours

Alors que les projets des schémas directeurs d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) Loire Bretagne et Adour-Garonne arrivent à leur terme, plusieurs points de désaccord déjà soulevés par les élus des Chambre d’agriculture Poitou-Charentes persistent (sur les prélèvements d’eau, les nitrates, les phosphores, la biodiversité, etc.) En session du 30 novembre, la Chambre Régionale d’Agriculture Poitou-Charentes a demandé au Préfet de bassin Loire Bretagne un recours gracieux sur le Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) Loire Bretagne voté récemment. En cas de non acceptation du recours, les Chambres d’agriculture iront au contentieux.
Pour le SDAGE Adour-Garonne, la Chambre d’agriculture régionale Poitou-Charentes a annoncé un vote contre le texte qui sera présenté.

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