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Le référent bien-être animal fait son entrée dans les élevages

C’est la nouveauté de ce début janvier: désormais, chaque élevage doit avoir un «référent bien-être animal». Une désignation prise comme une contrainte supplémentaire, notamment dans les élevages porcins et de volailles, qui doivent de plus suivre une formation.

Déjà bien fournie en sigles, l’agriculture française en compte un nouveau depuis le 1er janvier. BEA, pour «bien-être animal» va en effet être prononcé à de nombreuses reprises dans les prochains jours dans tous les élevages. Notamment parce qu’il faut que chaque exploitation accueillant des animaux (mais aussi les élevages d’animaux domestiques) désigne un référent BEA. «J’ai appris cette obligation en fin d’année dernière à travers des articles de presse» explique Céline Bois. L’éleveuse de porcs installée à Antran regrette n’avoir pas été officiellement informée et reste donc dans le flou. «Je me dis que quoi qu’il arrive, c’est le propriétaire de l’exploitation qui est responsable de ce qui se passe dans son élevage». Et l’agricultrice de se demander si cette désignation n’est pas une façon de reporter les obligations de contrôle de l’administration vers les élevages. «Nous avons déjà régulièrement des visites de l’administration qui vérifient que nos élevages appliquent la réglementation, y compris pour le bien-être animal». Comme de nombreux éleveurs, Céline Bois craint aussi que cette nouveauté ne jette l’opprobre sur l’élevage français. « Nous demander de signer un référent, ça peut laisser entendre  qu’on est des tortionnaires avec nos animaux!». Si cette désignation d’un référent BEA est obligatoire, elle se fait uniquement en interne. «Il faut que le nom du référent soit dans les documents de l’élevage, et également affiché dans l’exploitation» explique Gilles Corvaisier, chargé de mission élevage à la chambre régionale d’agriculture.

 

 

Article à ire dans son intégralité en page 8 de la vienne Rurale du 14 janvier

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