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Préfecture
Le Préfet prône le dialogue entre agriculteurs et associations environnementales

Lors d’un point presse le mardi 21 juillet, le préfet des Deux-Sèvres, Emmanuel Aubry, a passé en revue plusieurs sujets d’actualité, notamment ceux qui ont tendance à opposer agriculteurs et associations environnementales.

© Léa Calleau

Réserves de substitution, charte de protection des riverains, production d’énergies renouvelables… Lors de sa conférence de presse mensuelle, mardi 21 juillet, le préfet des Deux-Sèvres, Emmanuel Aubry, a mis en avant sa volonté de privilégier un dialogue constructif entre les acteurs mobilisés sur ces sujets délicats. « À partir du moment où les arguments sont portés de manière démocratique et pacifiée, ils sont entendus », rappelle-t-il en dénonçant à l’inverse le tag « Non aux bassines » inscrit sur la mairie d’Amuré le week-end précédent. « Les modes d’action violents ne sont pas dignes de la société que nous bâtissons », a déclaré le préfet.

Arrêté signé pour les réserves de substitution

L’arrêté portant sur le nouveau protocole des réserves de substitution a été signé en début de semaine par Emmanuel Aubry, qui attend que ses homologues de la Vienne et de la Charente-Maritime le signent à leur tour « d’ici la fin de la semaine ». Ce nouveau projet, revu à la baisse en échange d’engagements significatifs des agriculteurs, a été soumis à une consultation publique entre le 5 juin et le 5 juillet. Une demande de transparence sur les volumes prélevés est ressortie de cette consultation, « demande légitime » pour le préfet, qui précise que le protocole prévoit le suivi des données sur les volumes prélevés en hiver. Il ajoute que les engagements des agriculteurs ne sont pas des « gadgets » et en veut pour preuve l’opération de plantation de haies menée sur le département au mois de mars (lire Agri79 du 13 mars).

Le préfet renouvelle le soutien des services de l’État au projet de réserves, qui est aussi « une occasion inespérée de concilier les points de vue entre agriculteurs et acteurs de l’environnement ». Tout en reconnaissant qu’il y a encore du chemin à parcourir : « Les difficultés ne sont pas toutes derrière nous. Il faut prendre la voie médiane pour réconcilier deux réalités qui ne doivent plus s’ignorer ».

Une charte des riverains provisoire

Dans la même dynamique d’engagements réciproques, la charte de protection des riverains a été approuvée par la préfecture le 15 juillet, avec une réduction des zones de non-traitement. La concertation prévue au mois de juin, en pleine période électorale, a été repoussée à l’automne. Le préfet souhaite que la concertation se poursuive avec les élus et acteurs locaux, en saisissant là aussi « l’occasion d’un dialogue pour dépasser les oppositions frontales, parfois stériles ». Une nouvelle version de la charte sera validée au plus tard le 31 décembre 2020.

Ralentir sur l’éolien

Emmanuel Aubry a ouvert la voie au développement des énergies renouvelables autres que l’éolien : « Les Deux-Sèvres utilisent plus l’énergie éolienne que la Région, mais recourent moins aux usines de méthanisation et aux panneaux solaires. » Il souhaite porter l’attention sur ces domaines de manière à être « moins proactif sur l’éolien ». Le département compte en effet 34 parcs éolien en service, 14 autorisés et 14 en cours d’instruction. Celui autour d’Échiré concentre actuellement les contestations des associations de protection du patrimoine.

 

En Deux-Sèvres, la situation sanitaire et économique en chiffres  

« L’heure est à la vigilance…

- 50 nouveaux cas par semaine dans la région Nouvelle-Aquitaine depuis le déconfinement.

- 12 cas positifs dans les Deux-Sèvres depuis le 1er juillet.

- 1er cas groupé : 7 jeunes femmes de retour d’Espagne dans le Niortais.

- 2 personnes prises en charge à l’hôpital.

- 0 personne en réanimation.

- 44 dépistages collectifs réalisés, soit 4 600 prélèvements.

- 1 000 tests effectués entre le 10 et le 16 juillet, dont 5 positifs.

- Programmation de dépistages collectifs en cours.

 

… et au soutien à l’économie »

- Baisse du CA des entreprises de - 6,93 % entre janvier et mai 2020.

- 6 276 entreprises bénéficiaires du fonds de solidarité. (17,78 millions d’euros). Demandes à déposer jusqu’au 31 août (pour les entreprises les plus touchées jusqu’au 31 décembre).

- 2 000 € à 10 000 € d’aides pour les entreprises des secteurs les plus touchés (hôtellerie, restauration, évènementiel, secteur agricole type aviculture).

- Report des échéances fiscales de 15,3 m d’euros.

- Chômage partiel : 59 m d’euros pour 32 millions d’heures de chômage partiel concernant 6 000 établissements.    

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