Aller au contenu principal

« La contractualisation est déjà chez Corali »

La coopérative d’éleveurs bovins a mis en place un système de contractualisation depuis deux ans.

© A.V.

La question de la contractualisation est sur le tapis depuis plusieurs années. Comment est abordée la question chez Corali ?

Frédéric Jabouille : Le contexte économique actuel est complètement différent de celui d'il y a deux ou trois ans. Vendre les produits des éleveurs, au nom des éleveurs, c'est exactement notre métier. Nous n'avons pas attendu la loi pour aller chercher de la valorisation de la production. Aujourd'hui, elle peut nous permettre d'avancer. Les éleveurs qui dirigent Corali sont complètement favorables à la loi Egalim. Elle apporte un fait nouveau : la prise en compte du prix de production pour vendre et pour valoriser des produits des éleveurs. Qu'ils puissent gagner leur vie, c'est une chose. Il faut surtout pérenniser leur exploitation et leur activité.La deuxième chose, c'est que la baisse de la production, en France comme dans notre région, est beaucoup plus forte que la baisse de la consommation. Notre difficulté est d'arriver à capter de la production. Et en même temps, depuis la crise sanitaire et pour des raisons de relation avec les consommateurs et de proximité, il y a une très grande demande pour les produits français. Pour le producteur, c'est très sécurisant et c'est une très grosse nouveauté.

À Corali, nous avons joué la carte de la qualité depuis une quinzaine d'années, avec notamment des produits haut de gamme, du Label Rouge en race limousine. Nous suivons la demande du consommateur.Philippe Soenen : Un éleveur qui n'arrive pas à gagner sa vie arrêtera tôt ou tard de produire et se découragera.La bonne chose, c'est qu'on tient enfin compte des coûts de production, au moins en partie. C'est plutôt rassurant. Même si les coûts de productions fluctuent tellement en ce moment que le prix de la viande a beau augmenter de 10 %, c'est insuffisant pour couvrir la hausse.

Retrouvez la suite de l'article dans La Vie Charentaise du vendredi 10 décembre 2021, disponible en kiosque et sur abonnement.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

La coopérative s'est engagée dans la démarche depuis 2024.
La Tricherie mise sur la régénération
Déjà très impliquée dans les filières de qualité, comme le blé CRC ou la HVE, la coopérative La Tricherie se positionne depuis…
Près de 25 tracteurs de l'association National Tracto Cross assureront le spectacle le 31 août.
Fin août, une fête de la terre orchestrée par les JA de Mazières

Les samedi 30 et dimanche 31 août, les Jeunes agriculteurs du canton de Mazières-en-Gâtine renouent avec leur…

Nouveauté cette année : du tri de bétail à cheval.
Des animaux et des courses

Les différentes éditions de la Fête de la Terre ont pris pour habitude de donner un large aperçu des caractéristiques de l'…

Marie et Tom Sabourin ont aménagé un espace de restauration devant la boutique de la ferme.
Des produits locaux dégustés direct à la ferme
Depuis la mi-juillet, la Ferme du Bois Soleil, à Sèvres-Anxaumont, propose un service de restauration. Des burgers, planches,…
La parcelle de 40 hectares comprenait notamment le circuit qui accueille les traditionnels Moiss'Batt'Cross.
 Plus  de  12 000  personnes
La 21e fête de la Terre des Jeunes agriculteurs de la Vienne s'est tenue samedi et dimanche dernier, à Smarves. 
Les JA 17 organiseront la Fête de la Terre les 16 et 17 juin aux Gonds.
Une Fête de la Terre qui se veut pédagogique et divertissante

La seizième édition de la Fête de la Terre des Jeunes Agriculteurs 17 se déroulera aux Gonds les 16 et 17 août. Parmi les…

Publicité